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M. le président, gouverner avec justice et équité. Dieu vous surveille


Rédigé le 26 Mars 2024 à 10:45 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Mars 2024 - 11:43

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet Energies-Dakar) - En cette veille de prise de pouvoir par le président de la République, il nous semble important de rappeler les mises en garde de Dieu sur l'équité et la justice dans le jugement.


En ce moment où le Sénégal entame un nouvel élan avec l'élection d'un nouveau président de la République, il nous semble important de rappeler les propos de Dieu sur l'équité et la justice dans le jugement des gens. 

A cet égard, Allah, le Très Haut, lorsqu'Il désigna le Prophète Daouda (David) Khalifa, détenteur du pouvoir pour gouverner les gens sur terre, dit : "Ô David, Nous avons fait de toi un Calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la passion : sinon elle t'égarera du sentier d'Allah. Car ceux qui s'égarent du sentier d'Allah auront un dur châtiment pour avoir oublié le Jour des Comptes."

Ce Verset est confirmé par un Hadith rapporté par Ibn Maja (Sunan) : Abdullah Ben Massoud - que Dieu l'agrée - a rapporté que le Prophète Muhammad (PSL), Envoyé de Dieu, a dit : "Il n'y a pas un juge qui prononce des sentences injustes, sans qu'il ne vienne au jour de la résurrection dont un Ange  le prenne par le dos, lui levant les yeux vers le ciel (attendant la décision de Dieu) lorsqu'il lui dit : "jette le", l'Ange le précipitera dans un précipice dont sa chute durera quarante années".   

Ayant compris cette forte menace, David s'est conformé aux injonctions divines lorsqu'il jugeait un cultivateur et un éleveur au sujet du troupeau de ce dernier qui avait ravagé le champ du premier. Et c'est Dieu qui en avait témoin du jugement qui raconta l'histoire. 

En effet, dans la Sourate ‘’Les Prophètes (Al – Anbiyâ’), Verset 78’’, Allah raconte l’histoire de Daouda (David) et Souleymane (Salomon) : « Et David, et Salomon, quand ils eurent à juger au sujet d’un champ cultivé où des moutons appartenant à une peuplade étaient allés paître, la nuit. Et Nous étions témoin de leur jugement. »
 
Dans le Verset 79, Allah poursuit : « Nous la fîmes comprendre à Salomon. Et à chacun, nous donnâmes la faculté de juger et le savoir. Et nous asservîmes les montagnes à exalter Notre Gloire en compagnie de David, ainsi que les oiseaux. Et c’est Nous qui sommes le Faiseur. »
 
A ce propos, on dit que David avait décrété que le troupeau deviendrait propriété de celui dont il avait ravagé le champ ; mais Salomon conseilla que le troupeau soit provisoirement confié au propriétaire du champ, à titre d’usufruit, et que le coupable irrigue le champ jusqu’à ce qu’il redevienne comme il l’était auparavant ; ce n’est qu’alors qu’il pourra reprendre son troupeau.
 
La leçon que l’on peut tirer de ces deux décisions de justice, c’est qu’elles sont toutes acceptables parce que justes. David, à travers sa sentence, a voulu réparer une injustice. Mais sa décision était très rigoureuse. Le conseil de Salomon, très salutaire, est plus souple. Il aura permis de rendre une justice équitable, qui ne lèse personne.
 
L’autre leçon que l’on peut en tirer, c’est les décisions du chef ne doivent pas toujours être suivies de façon aveugle. Elles doivent être analysées avant toute application. Ensuite, le chef doit toujours s’entourer de bons conseillers qu’il écoute avant toute décision pouvant menacer la stabilité du pays.
 
A notre avis, la question de la Justice, compte tenu de son importance dans l'équilibre des pouvoirs, doit être érigée au rang des priorités du nouveau chef de l’Etat.

Il est heureux de constater que la refondation des institutions ait érigée au rang des priorités du nouveau président de la République. A cet égard, la Justice doit être la première institution à être réformer.
 
Dans sa déclaration à la presse, l’heureux élu a reconnu et salué l’attachement du peuple sénégalais à la démocratie, à la justice et à l’égalité. En l’élisant président de la République du Sénégal, le peuple a fait le choix de la rupture.
 
Pour donner corps à cet immense espoir, le nouveau locataire du palais de l’Avenue Léopold Sédar Senghor s’engage « à gouverner avec humilité, dans la transparence et à combattre la corruption à toutes les échelles. » Il s’engage aussi « à se consacrer pleinement dans la refondation des institutions et au renforcement des fondements du vivre ensemble. »
 
Les promesses seront-elles tenues ?
 
En tout cas sachez que le Bon Dieu qui vous a donné le pouvoir vous surveille. Et il est dur contre l'injustice. 

Ndakhté M. Gaye
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