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Mali : une croissance de 5, 4 pour cent attendue en 2016


Rédigé le 29 Septembre 2016 à 12:56 | 0 commentaire(s) modifié le 3 Octobre 2016 - 14:55


Ecofinance.sn (Dakar) - Le Pib du Mali devrait enregistrer une croissance de 5, 4 pour cent au titre de l'année 2016, estime le Fonds monétaire international (Fmi).


L'annonce a été faite par Lisandro Abrego, qui a dirigé une mission du FMI qui a tenu des discussions avec les autorités maliennes du 14 au 23 septembre 2016 à Washington DC et du 27 au 29 septembre 2016 à Bamako au Mali. Ces rencontres avec les autorités maliennes s'inscrivent au titre de la sixième revue du programme économique et financier du gouvernement appuyé par le FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
 
 
 

A l'issue des discussions, M. Abrego a déclaré que "l’économie du Mali continue de croître à un rythme soutenu, avec une prévision de croissance du PIB de 5,4% au titre de l’année 2016". Il a expliqué que "l’activité économique est tirée aussi bien par les dépenses publiques d’investissement que par la politique accommodante de la Banque centrale régionale (BCEAO)".
 
 
 

"L’inflation est en baisse et pourrait diminuer à 0.5% à fin décembre. En 2017, il est prévu que la croissance du PIB reste forte à 5,3 %, pendant que l’inflation devrait rester contenue à 1%. Cette perspective favorable est toutefois sujette à des risques, notamment liés à la situation sécuritaire fragile du Mali", poursuit M. Abrego.
 
 
 

Il a adressé un satisfecit aux autorités maliennes. «La mission se réjouit du progrès continu constaté dans la mise en œuvre du programme. Tous les critères quantitatifs pour le mois de juin 2016 ont été respectés et des avancées sont enregistrées dans la mise en œuvre des réformes structurelles dans la plupart des domaines", a-t-il indiqué.
 
 
 

Selon lui, "même si les dépenses d’investissement ont augmenté, le déficit budgétaire au premier semestre a été en deçà de l’objectif. Tandis que des progrès sont constatés dans les réformes de l’administration fiscale et la gestion des finances publiques (GFP), la mise en œuvre des reformes en matière de bonne gouvernance se fait à un rythme plus lent que prévu, surtout en ce qui concerne la législation sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite."
 
 
 

«La mission salue le projet de loi de finances 2017, qui cible une mobilisation accrue des recettes fiscales et un déficit budgétaire global d’environ 4% du PIB. Le budget prévoit aussi des dotations pour alimenter le Fonds de développement durable – pour lequel les autorités envisagent de rechercher d’autres sources de financement —et d’incorporer un plus grand niveau d’investissement public, y compris pour la mise en œuvre de l’accord de paix", a-t-il ajouté.
 
 
 

Il a signalé que la mission des services du FMI et les autorités "sont parvenus à un accord préliminaire sur les principaux éléments du programme économique de 2017 et la conclusion de la sixième revue du programme FEC"




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