Présenté ce matin lors d’un atelier de validation, le Programme national de développement durable de l’assainissement autonome du Sénégal (PNDDAA) tend à capitaliser les succès et échecs des initiatives menées dans le sous-secteur de l’assainissement autonome urbain au Sénégal.
 
Les conclusions et pistes de réflexions qui ont pu être tirées de l’analyse des 3 projets majeurs d’AA urbain menés dans les 15 dernières années au Sénégal sur la base de l’expérience des projets et programmes montrent que les produits et services auxquels les ménages accèdent sont souvent de faible qualité.
 
Elles montrent l’existence d’un problème d’équité entre les ménages pour accéder aux services d’assainissement, c’est-à-dire les subventions différentes selon les programmes et les localités et les services collectifs massivement subventionnés alors que la charge financière de l’AA est laissée aux ménages.
 
Il a été noté aussi dans les conclusions que le secteur privé sénégalais (formel et informel) est de manière générale très actif et qu’il peut être un allié de taille pour répondre à la demande croissante des populations en AA.
 
Les conclusions de l’étude indiquent que la durabilité des services d’AA doit être assurée afin de maintenir un taux de couverture élevé.
 
Parmi les 3 projets étudiés, figure le en priorité le Programme d’assainissement des quartiers périurbains de Dakar.
 
Développé par l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS), le PNDDAA vise, entre autres objectifs, à encourager les opérateurs privés à intervenir dans la gestion de la chaîne de valeur de l’AA. Ceci dans le but de contribuer au développement durable de ce dernier en apportant des solutions techniques et managérial appropriées aux problèmes liés à l’AA et de tisser un partenariat public-privé avec l’objectif d’optimiser l’organisation et le financement des opérations dans le sous secteur.