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Saint-Louis-Agroalimentaire: les transformatrices à l’épreuve de la fabrication du couscous


Rédigé le 20 Mars 2016 à 19:45 | 0 commentaire(s) modifié le 20 Mars 2016 - 20:09

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Ecofinance.sn (Saint-Louis) – Après quelques jours de cours théoriques sur les conditions d’hygiène de fabrication du couscous à mil, les transformatrices se sont jetées à l’eau.


Les femmes transformatrices en pleine action pour la préparation du couscous.
Les femmes transformatrices en pleine action pour la préparation du couscous.
En cette matinale du vendredi dernier, aux alentours de 9 h, les 18 groupements de femmes transformatrices de la toute nouvelle Plateforme des acteurs de l’agroalimentaire de la région de Saint-Louis (Paar/Sl) se retrouvées à l’unité  de transformation de leur coordonnatrice, Gnagna Guèye.

Elles étaient venues non pas pour préparer la campagne électorale pour le référendum, comme on leur reconnaît chez les femmes, mais pour une séance de dèmonstration sur le processus de fabrication du couscous de mil.

Dans cette petite unité de transformation, les conditions de fabrication étaient réunies. Propreté des locaux, des bassins remplis d’eau javellisée et bien dosée, conformément aux normes d’hygiène, des chaises bien rangées, de grosses assiettes remplies de mil et de maïs, blouses blanches, gans, masques, bonnets, bref, les membres d’office de la Parr/Sl n’ont rien négligé pour mettre en pratique ce qu’elles ont appris durant 4 jours de formation.

En effet, à cette dernière étape de l’atelier de  formation  sur la mise en place du cadre de concertation et de la plateforme interprofessionnelle des  femmes transformatrices à Saint-Louis, de la rotation du retour sur investissement des fonds investis, ces dernières commencent le travail par le pesage des 16 kg dont 10 kg de mil et 2kg de maïs jaune à fabriquer.  

Ensuite, les femmes passent au tri, à la vanne avec le tamisage, puis à la mouture et au moulage avant la cuisson, l’émottage, le tamisage, le séchage, le conditionnement et l’étiquetage pour donner toutes les indications et informations sur le produit fini à commercialiser.

Avec leurs bruits incessants, on se croirait à un baptême. C’est comme si elles baptisaient la Parr/Sl qui venait de naître à peine.

N’empêche que ça été une épreuve longue et difficile. A leur voir travailler, on sent leur abnégation, leur engagement et leur amour à leur métier. De ce fait, elles méritent un encadrement et un accompagnement pour l’accès au marché afin d’écouler les produits transformés difficilement rentables.  

C’est ce qu’à compris la formatrice, Nafi Diagne Guèye, présidente de la Plateforme des organisations professionnelles de l’agroalimentaire du Sénégal (Popas), les représentants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), du Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad), du développement communautaire, du commerce, du projet Usaid Era – Education et recherche agricole, de Green Sénégal, de l’Ong Concept et de la chambre des métiers.

Autant de partenaires qui les assistent et les appuient pour mener à bien leur ambitieux objectif de passer l’étape artisanale à celle de l’industrialisation.  
 



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