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Saint-Louis : la rareté des moutons pour la Tabaski inquiète les clients


Rédigé le 7 Septembre 2016 à 22:23 | 0 commentaire(s) modifié le 9 Septembre 2016 - 18:42


Ecofinance.sn (Saint-Louis) – Alors que la fête de Tabaski se rapproche, les montons se font désirer. Ce qui inquiète la population de Ndar.


Saint-Louis : la rareté des moutons pour la Tabaski inquiète les clients
A l’approche de la Tabaski, une grande fête musulmane, les pères de famille commencent à s’inquiéter de la rareté des moutons constatée dans la plupart des foirails de Saint-Louis. Au foirail du quartier ‘’Darou’’, les moutons sont rares et les prix très chers et les acheteurs se plaignent de cette situation.

Venu de la République islamique de Mauritanie, Ibrahima Fall, un vieux vendeur d’une soixantaine d’année explique : «les moutons viennent de la Mauritanie il y à maintenant trois jours, mais le nombre reste insuffisant comparativement à l’année dernière à la même période et les prix sont très élevés».

Il justifie cela par le fait que les éleveurs ne se concentrent plus au métier d’élevage à cause de la cherté de l’alimentation du bétail. Il parle aussi des problèmes internes concernant les clients qui, selon lui, n’achètent pas encore.

«Ils viennent juste demander les prix des moutons. Pour un mouton d’une valeur variant entreent 80 000 et 90 000 FCFA, ils nous proposent des prix minables de 50 000 parfois même 35 000 FCFA», s’insurge-t-il.

Un point de vue partagé par Abou Sidath,  un jeune mauritanien trouvé sur place avec ses moutons. il nous dit que le nombre de moutons actuellement en place ne suffit pas la population Saint-Lousienne.

En résumé, ce n’est pas encore le grand rush dans les marchés de moutons. Pour les clients interrogés sur place, les prix de l’année dernière sont meilleurs que ceux que les vendeurs leur proposent.

«C’était mieux l’année dernière comparativement à cette année parce que pour avoir un mouton de 55.000 FCFA, c'est tout à fait un problème. Il te faut 80.000 FCFA au minimum», dit Assane Sy.

Il préfère patienter encore un peu, l’arrivée du ‘’thiogol’’ (la masse de moutons provenant de la Mauritanie, Bakel), pour espérer un meilleur prix.
 
 
Fatou SALL (Stagiaire)



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