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Sénégal : 45 milliards FCFA pour la réserve de précaution de la gestion 2016


Rédigé le 3 Février 2016 à 15:37 | 0 commentaire(s) modifié le 3 Février 2016 - 16:04


Ecofinance.sn (Dakar) - Le gouvernement du Sénégal instituera la réserve de précaution en gestion pour 2016, a appris Ecofinance.sn auprès des services du Mefp.


Sénégal : 45 milliards FCFA pour la réserve de précaution de la gestion 2016
Selon les services du ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan (Mefp), dans le budget de 2016, la réserve, d’un montant de 45 milliards, inclura à la fois les dépenses courantes (y compris les traitements et salaires, les biens et services, les transferts et autres dépenses), et les dépenses en capital.

D’après eux, la réserve de précaution dans le budget de fonctionnement s’élève à 10 milliards de FCFA. La mobilisation des dites ressources est assujettie à la mise en œuvre de réformes par les départements ministériels dans leurs secteurs d’activités respectifs, particulièrement l’enseignement supérieur, l’éducation nationale ainsi que la santé et l’action sociale.

Pour le budget d’investissement, la réserve de précaution, d’un montant de 35 milliards de FCFA, ne sera mobilisable que pour des projets avec des études de faisabilité prouvant leur rentabilité, selon les services du Mefp.

Pour 2015, un montant de 52 milliards de FCFA, inscrit dans la partie investissement de la LFI de 2015, a été mobilisé à hauteur de 38,6 milliards de FCFA pour financer des investissements prioritaires ayant atteint un degré suffisant de maturité (route des Niayes, Train express régional, habitat social, zones touristiques intégrées).

Il reste un montant de 13,4 milliards de FCFA correspondant aux projets pour lesquels l’indisponibilité de la totalité des études techniques, économiques et financières ne permet pas d’envisager leur exécution complète en 2015 (tramway, dragage de l’embouchure du Sine-Saloum, business park, programme spécial Villes vertes pour l’emploi).

Ces ressources disponibles pourraient être réorientées vers d’autres projets porteurs de croissance, à condition que le niveau de recettes le permette. Pour 2016, la réserve inclura également une partie liée aux dépenses courantes. Cette partie de la réserve sera mobilisée sur la base des progrès dans la mise en œuvre des réformes convenues avec les ministères techniques.

L’institution de cette réserve de précaution entre dans le cadre de la restauration des marges de manœuvre budgétaires de l’Etat. L’objectif pour le déficit budgétaire est fixé à 4,2 pourcent en 2016.
 
Yaye Rokhaya NDIAYE



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