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Sénégal : condamnation ferme des réseaux sociaux.


Rédigé le 16 Décembre 2016 à 12:24 | 0 commentaire(s) modifié le 16 Décembre 2016 - 18:22


ecofinance.sn (Dakar) - La publication d’image dans les réseaux sociaux et sites web est fermement condamnée par la Cdp.


«La Commission de protection des données personnelles (Cdp) condamne fermement  la publication de vidéos, de photos et d’enregistrements audio notée ces derniers temps sur les réseaux sociaux et les sites d’information en ligne», souligné un communiqué de l’institution transmis aujourd’hui à www.ecofinance.sn.  

La Cdp en appelle à la responsabilité de toutes les personnes et sites d’information en ligne, afin de faire cesser ces publications et rappelle, qu’aux termes de l’article 33 de la loi n°2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel,  «le traitement des données à caractère personnel est considéré comme légitime si la personne concernée donne son consentement».

De ce fait, de tels agissements constituent, aux yeux de la Cdp, une atteinte à la vie privée d’autrui et une infraction manifeste à la loi portant sur la protection des données à caractère personnel.

La Cdp tient à informer les citoyens sénégalais que ces réseaux sociaux, bien qu’ils offrent de nombreux avantages, doivent être utilisés avec juste modération et parfaite retenue. En effet, les informations divulguées sur le web sont partagées très rapidement, de manière virale. Il devient alors très difficile d’effacer toute trace d’une photo intime, même si la photo source est supprimée.

Par ailleurs, la publication sur Internet de photos ou de vidéos d’une personne, sans son consentement, expose son auteur à des sanctions pénales. Ainsi, en application de l’article 431-22 de la loi n°2008-11 du 25 janvier 2008 portant sur la Cybercriminalité, ces sanctions pénales peuvent aller  d’une peine d’emprisonnement d’un (1) an à sept (7) ans et d’une amende de 500.000 à 10.000.000 de francs CFA ou de l’une ou l’autre de ces deux peines.

«De ce fait, quiconque se procure des vidéos ou des photos relatives à la vie privée d’une personne, et les partage sur les réseaux sociaux, sans le consentement de cette dernière, encoure les sanctions citées ci-dessus», avertit la Cdp.  
Papa Souleymane SECK



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