Il ne prétend pas être expert sur la question, mais Ingo Badoreck, directeur régional du Programme pour la promotion de l’Etat de droit en Afrique subsaharienne de la Fondation Konrad Adenauer, tient quand même à exprimer son opinion sur l’Etat de droit et les minorités en Afrique. «…Je pense qu’il faut promouvoir l’Etat de droit sur l’ensemble du continent. Un Etat qui prendra en compte les réalités socioculturelles de ses concitoyens, qui garantira les libertés individuelles et collectives et qui encouragera les initiatives personnelles, communautaires et nationales. Cet Etat sera le garant d’une nation soudée et forte où le collectif primera sur l’individuel», a-t-il déclaré.
M. Badoreck qui s’exprimait hier à Dakar lors du colloque ’’Etat de droit et minorités en Afrique’’ s’est interrogé sur comment garantir les droits des minorités ethniques, religieuses, linguistiques et culturelles dans les Etats modernes et ceux d’Afrique en particulier et comment les Constitutions de ces derniers peuvent accorder des places à ces dernières sans pour autant remettre en cause les aspirations démocratiques des Etats en optant pour la discrimination positive.
Des questions auxquelles il attend des réponses des experts qui participent à ce colloque de deux jours organisé par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (ASDC). Beaucoup de thèmes portant sur l’existence et la reconnaissance des minorités, les minorités et droit public, minorités et exercice du pouvoir, minorités et élections et la protection des minorités ont été abordés et discutés.
Ils ont l’objet d’un rapport qui a été présenté aujourd’hui aux participants à la rencontre.
Riche de sa diversité culturelle, ethnique, religieuse et linguistique, le continent africain fait face néanmoins à des revendications identitaires qui se font de plus en plus sentir. Le communautarisme qui a fini de s’installer sur le continent est devenu source de nombreux problèmes, notamment les conflits et affrontements.
Ce sont ces questions que le colloque cherche à apporter des réponses en guise de contribution à la promotion de l’Etat de droit en Afrique.
M. Badoreck qui s’exprimait hier à Dakar lors du colloque ’’Etat de droit et minorités en Afrique’’ s’est interrogé sur comment garantir les droits des minorités ethniques, religieuses, linguistiques et culturelles dans les Etats modernes et ceux d’Afrique en particulier et comment les Constitutions de ces derniers peuvent accorder des places à ces dernières sans pour autant remettre en cause les aspirations démocratiques des Etats en optant pour la discrimination positive.
Des questions auxquelles il attend des réponses des experts qui participent à ce colloque de deux jours organisé par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (ASDC). Beaucoup de thèmes portant sur l’existence et la reconnaissance des minorités, les minorités et droit public, minorités et exercice du pouvoir, minorités et élections et la protection des minorités ont été abordés et discutés.
Ils ont l’objet d’un rapport qui a été présenté aujourd’hui aux participants à la rencontre.
Riche de sa diversité culturelle, ethnique, religieuse et linguistique, le continent africain fait face néanmoins à des revendications identitaires qui se font de plus en plus sentir. Le communautarisme qui a fini de s’installer sur le continent est devenu source de nombreux problèmes, notamment les conflits et affrontements.
Ce sont ces questions que le colloque cherche à apporter des réponses en guise de contribution à la promotion de l’Etat de droit en Afrique.