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Télécommunication : l’Asutic se désole de la position du Sénégal


Rédigé le 15 Décembre 2015 à 21:27 | 0 commentaire(s) modifié le 16 Décembre 2015 - 21:12


Ecofinance.sn (Dakar) – L’Asutic se désole de la faible position du Sénégal dans le rapport 2015 de l’Uit et impute la responsabilité à la tutelle.


Le Sénégal dans les dernières places du rapport 2015 de l'Uit.
Le Sénégal dans les dernières places du rapport 2015 de l'Uit.
L'Association sénégalaise des utilisateurs des Tic au Sénégal (Asutic) ­ n’est pas contente de la place du Sénégal dans le rapport 2015 de l’Union internationale des télécommunications (Uit). Dans un communiqué de presse transmis aujourd’hui à Ecofinance.sn, elle se désole de cette position et pointe du doigt au ministère en charge des Télécommunications.
 
«L’Asutic se désole de la place du Sénégal dans le rapport 2015 de l’Uit qui n’honore pas notre Sénégal, impute l’entière responsabilité de cette régression du Sénégal au ministère des Postes et Télécommunications (Article 18 de la loi 2011-1 du 24 Février 2011 portant code des télécommunications), exhorte le gouvernement à utiliser les TIC comme un levier de développement du Sénégal en créant les conditions pour l’émergence d’une véritable industrie des Tic, demande à l’autorité gouvernementale de travailler dans les plus brefs délais sur la formulation d’une politique sectorielle Tic dans une démarche inclusive, itérative et transparente», a déploré Ndiaga Guèye, président de l’Asutic.
 
M. Guèye part d’un constat pour expliquer son indignation. «Le Sénégal n’a pas cessé de régresser depuis 2010 et se retrouve parmi les derniers pays au monde. Pire encore, il n'a jamais été parmi les dix pays les plus dynamiques au monde en évolution de l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication (Tic)», a-t-il poursuivi.
 
«Tout le contraire d’autres pays africains ­: Ghana, Cap Vert, Gambie, Burkina Faso, Congo, etc. On retrouve plutôt notre pays parmi les 39 pays les moins connectés au monde (rapport de 2010 à 2015)», a-t-il ajouté.
 
«Cette place ­plus que médiocre du Sénégal en 2015 par rapport à 2010 constitue donc un recul notoire que les sénégalais vivent au quotidien par une mauvaise qualité de service TIC quand il est accessible et des tarifs inabordables», a-t-il insisté.
 
«La position du Sénégal dans le ­classement 2015 est le résultat d’une absence totale de stratégie nationale de développement des TIC depuis plusieurs années. En effet depuis 2012, aucune politique sectorielle des TIC n'a été formulée pour décliner les orientations stratégiques du gouvernement conformément à l’Acte additionnel», a-t-il poursuivi.
 
«A/SA/1/01/07 de la CDEAO de 2007. On constate plutôt une politique de pilotage à vue, caractérisée par des errements, des tâtonnements et des annonces de projets épars sans aucune cohérence, encore moins une identification claire des résultats attendus en termes d’impacts positifs sur les populations sénégalaises», a-t-il ajouté.
 
L’Union internationale des télécommunications (Uit) a publié, le 30 novembre, son rapport 2015 sur l’état de développement par pays des Technologies de l'information et de la communication (Tic).

Un des éléments clés du rapport est l’indice de développement des Tic (Idi). Cet indice mesure l'accès aux TIC, sur la base d'indicateurs tels que le nombre d'abonnements au cellulaire mobile, le nombre de ménages ayant un ordinateur, le nombre d'internautes, le nombre d'abonnements à l'internet fixe large bande et mobile large bande et le taux d'alphabétisation.
 
Au regard de tous ces indicateurs, le Sénégal a un indice de 2,68 en 2015. Aussi, notre pays fait partie des pays dont l’Idi est jugé faible. D’ailleurs, le Sénégal a été placé à la 132e place sur 167 pays, après avoir été classé à la 130e place en 2014, à la 124e place en 2012 et en2013, et enfin à la 125e place en 2011.
 
Au niveau africain, le Sénégal est classé à la 11e place en 2015 alors qu’il était à la 12e en 2014. Au même moment, le classement africain est trusté par les Iles Maurice, les Iles Seychelles et en Afrique de l’Ouest par le Ghana et le Cap-Vert. 
 
 
Papa Souleymane SECK



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