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Uemoa : les Etats membres invités à nouveau à réduire le déficit budgétaire


Rédigé le 3 Mars 2016 à 22:59 | 0 commentaire(s) modifié le 3 Mars 2016 - 23:05


Ecofinance.sn (Dakar) – Les Etats de l’Uemoa à améliorer les recettes fiscales et la rationalisation des dépenses publiques pour faire face à la détérioration du solde budgétaire.


Uemoa : les Etats membres invités à nouveau à réduire le déficit budgétaire
Les membres du Comité de politique monétaire (Cmt) de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) ont réitéré, mercredi, à Dakar, l’invitation faite aux Etats d’œuvrer à l’amélioration des recettes fiscales et à la poursuite des efforts de rationalisation des dépenses publiques afin d’imprimer au déficit budgétaire une orientation lui permettant d’atteindre la norme communautaire de 3,0 pour cent à l’horizon 2019.
 
Le Comité qui tenait sa première réunion ordinaire au titre de l’année 2016 a relevé une détérioration du solde budgétaire, base engagements, dons compris, estimé à 3,8 pour cent du produit intérieur brut (Pib) en 2015 contre 3,3 pour cent un an plus tôt. Il impute cette accentuation du déficit budgétaire à un accroissement des dépenses publiques plus important que celui des recettes.  
 
Les membres du Comité de Politique Monétaire ont constaté que l’inflation s’est située à 1,3 pour cent en glissement annuel à fin décembre 2015 contre 1,1 pour cent à fin septembre 2015. Il explique cette évolution essentiellement par la progression des prix des produits alimentaires locaux, notamment les légumes, les tubercules et les céréales. A l’horizon de 24 mois, le taux d’inflation, en glissement annuel, est projeté à 1,9 pour cent, en phase avec l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la Banque Centrale.
S’agissant des conditions monétaires, le Comité a observé une détente des taux sur le compartiment à une semaine du marché interbancaire où le taux moyen pondéré a baissé de 34 points de base par rapport au trimestre précédent pour s’établir à 3,49 pour cent au quatrième trimestre 2015. Le taux moyen pondéré des opérations hebdomadaires d’injection de liquidités s’est, en revanche, accru de 4 points de base à 2,59 pour cent contre 2,55 pour cent au trimestre précédent.

A cette fin, le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidités et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal, respectivement à 2,50 pour cent et 3,50 pour cent, niveaux en vigueur depuis le 16 septembre 2013. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure fixé à 5,0 pour cent, niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.
 
Examinant la situation interne de l’Union, le Comité a noté que l’activité économique s’est maintenue à un rythme soutenu au quatrième trimestre 2015, sous l’effet d’un regain de dynamisme du secteur primaire.
 
Le taux de croissance du Pib de l’Union s’est situé à 6,7 pour cent en glissement annuel, contre 6,4 pour cent le trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année 2015, la progression du produit intérieur brut de l’Union ressortirait à 6,6 pour cent comme en 2014.
 
Yaye Rokhaya NDIAYE



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