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Un an après Ebola, la Guinée sur les rails de la croissance


Rédigé le 29 Mai 2017 à 12:34 | 0 commentaire(s) modifié le 29 Mai 2017 - 13:15


La Guinée renoue avec une forte croissance économique. Selon le FMI, le pays a enregistré un taux de croissance réelle du PIB estimée à 6.6 pourcent en 2016 et devrait voir celui-ci passer à 6, 7 pourcent en 2017.


Un an après Ebola, la Guinée sur les rails de la croissance
La Guinée renoue avec une forte croissance économique. Selon le FMI, le pays a enregistré un taux de croissance réelle du PIB estimée à 6.6 pourcent en 2016 et devrait voir celui-ci passer à 6, 7 pourcent en 2017.

Un an presque jour pour jour après la déclaration de la fin d’Ebola, le pays d’Alpha Condé semble s’être définitivement remis des deux ans de marasme entraînés par la présence sur son territoire de cette épidémie.

C’est du moins le sentiment que l’on ressent à la lecture du communiqué du FMI publié après le séjour à Conakry d’une mission du FMI dirigée par Giorgia Albertin. Cette mission, qui a séjourné dans la capitale guinéenne du 15 au 25 mai, était venue discuter de l’évolution de la situation récente et des perspectives économiques et financières de la Guinée. Elle avait aussi pour but de préparer le terrain pour une future mission de négociation d'un nouveau programme appuyé par le FMI. 

Au terme de la mission, Mme Albertin a déclaré qu’«après le ralentissement enregistré en raison de l’épidémie de fièvre a virus Ebola, l'activité économique a rebondi en 2016, avec un taux de croissance réelle du PIB estimée à 6.6 pourcent». Elle explique ce regain de croissance par «une production minière en augmentation du fait du démarrage des nouveaux projets, un accroissement de la production agricole et de la production d’électricité».

De même, souligne Giorgia Albertin, «l'inflation moyenne est restée modérée à 8,2 pour cent en 2016, reflétant une augmentation mesurée des prix des produits alimentaires, une stabilité du taux de change et une politique monétaire prudente».

Elle ajoute que «les efforts de consolidation budgétaire ont permis de réduire le déficit budgétaire de base en 2016 à 0.7 pourcent du PIB sous l’effet conjugué d’une augmentation des revenus et d’une réduction des dépenses».

«Les importations ont fortement augmenté, suite aux nouveaux projets d’investissements dans le secteur minier et ont été financées par un large afflux d’investissements directs étrangers. Les exportations se sont accrues, tirées par les produits agricoles, la bauxite et l’or», ajoute-t-elle.

Selon elle, «les perspectives de croissance de l’économie guinéenne restent favorables». Elle annonce que pour 2017, «la croissance devrait continuer à être robuste à 6,7 pourcent, grâce à la poursuite de la bonne performance du secteur minier, une accélération des activités de construction dans l’hôtellerie et l’énergie, ainsi qu’une bonne performance agricole».

Cependant, elle souligne l’importance de «préserver la stabilité macroéconomique, [d’] assurer une croissance saine du crédit bancaire au secteur privé et promouvoir une croissance économique plus forte et qui bénéficie à toute la population».
Elle conseille aussi d’«augmenter les investissements en infrastructure, tout en préservant la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette […]».



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