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Une étude relève la part congrue de l’industrie sénégalaise dans le Pib.


Rédigé le 11 Mars 2017 à 12:26 | 0 commentaire(s) modifié le 12 Mars 2017 - 18:21


La part de l’industrie dans la création de richesse au Sénégal est très faible, selon l'Ansd.


(Ecofinance.sn - Dakar) - L’industrie sénégalaise compte en moyenne pour environ 13 pour cent du produit intérieur brut (Pib). Et sa part s’est inscrite en baisse depuis 2002, selon une étude sur la compétitivité de l’industrie sénégalaise présentée vendredi aux acteurs concernés.

En effet, d’après l’Ansd qui a mené cette étude à la demande du ministère de l’Industrie, elle est passée de 15 pour cent en 2002 à 12 pour cent en 2014.

En outre, l’analyse comparative de l’étude permet de dire que l’industrie occupe une place moins importante au Sénégal qu’au Maroc.

L’étude s’est aussi intéressée de la part du Sénégal dans la valeur ajoutée manufacturière mondiale. Elle lui attribue une note qui est d’environ 0,015 pour cent, avec une évolution qui peut se décomposer en trois sous périodes.

«En effet, après un pic de 0,018 pour cent en 2002, la part du Sénégal dans la valeur ajoutée mondiale a baissé deux années consécutives avant de se redresser. Cette évolution pourrait traduire, soit une fluctuation de la valeur ajoutée manufacturière ou celle des autres économies de la planète», souligne-t-elle.

«Elle fait ressortir pour le Sénégal la nécessité d’identifier les moyens à mobiliser pour assurer un repositionnement de son industrie dans le paysage industriel mondial. Il devra faire face à de grands défis en ce qui concerne les facteurs (humains, technologiques, financement, etc.) nécessaires à l’impulsion de son industrie et saisir des opportunités commerciales dans un environnement très concurrentiel», poursuit-elle.

«L’industrie sénégalaise devra être plus dynamique afin de soutenir la croissance récente, traduite par la progression de la valeur ajoutée manufacturière par habitant. Cette politique devra prendre en compte la maîtrise des facteurs exogènes et endogènes qui pourraient contrarier l’expansion de l’industrie sénégalaise pour en faire une industrie compétitive qui s’offre une place de choix à côté des économies telles que le Maroc», ajoute-t-elle.

L’étude relève l’impératif, dans cette stratégie, du ciblage de la production en vue de l’orienter vers les produits à moyenne et haute technologie afin de lui donner un bond qualitatif de nature à avoir un effet d’entrainement sur les autres secteurs de l’économie.

Elle d’indiquer que les produits moyennes et hautes technologiques, plus résilients à la concurrence, sont susceptibles de donner à l’industrie sénégalaise un positionnement privilégié à moyen et long terme.
 
Ainsi, pour les auteurs de l'étude, des efforts doivent être faits afin d’accroître la place de l’industrie au niveau du commerce mondial.
Yaye Rokhaya NDIAYE



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