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gaz sénégalo-mauritanien : expliquer l'impact global du retard dans l'exécution du projet et des augmentations de coûts annoncées


Rédigé le 21 Janvier 2024 à 15:42 | 0 commentaire(s) modifié le 24 Janvier 2024 - 13:50

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet Energies-Dakar) - Les autorités sont restées très évasifs sur l'impact global du retard dans l'exécution du projet gta et des augmentations de coûts annoncées.


Qu'est-ce qui ressort de l'évaluation de l'impact global du retard dans l'exécution du projet et des augmentations de coûts annoncées du projet grand tortue ahmeyim (GTA) faite par les ministres sénégalais et mauritaniens en charge du pétrole et du gaz, lors de leurs réunions de travail, tenues à Dakar les 18 et 19 janvier 2024, dans le cadre du suivi conjoint du développement des ressources gazières de ce champ ?

Rien n'a été souligné dans le communiqué conjoint sanctionnant la rencontre. Publié à l'issue de la rencontre, ce texte s'est limité à faire savoir que "ces réunions de concertations permanentes entre les deux pays ont permis d'évaluer l'impact global du retard dans l'exécution du projet et des augmentations de coûts annoncées".   

La seule information annoncée qui attire l'attention est relative à une nouvelle projection, au cours du troisième trimestre de l'année courant, du démarrage de la production de gaz. 

A cet égard, nous attirions l'attention sur la dégringolade des ambitions à la suite des multiples reports constatés sur la date du démarrage effectif de l'exploitation du projet gazier et le risque d'une baisse de production. 

Initialement prévue en 2021, l’exploitation du pétrole et du gaz a été reportée en 2022, puis en 2023, puis début 2024 et maintenant il est projeté au troisième trimestre 2024.

Cette dernière projection sera-t-elle la bonne ?



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