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Alain Juppé veut un partenariat à égalité entre l’Afrique et la France


Rédigé le 7 Octobre 2016 à 14:38 | 0 commentaire(s) modifié le 13 Octobre 2016 - 13:46

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Ecofinance.sn (Dakar) - Alain Juppé exprime sa volonté de privilégier un partenariat d’égal à égal entre l’Afrique et la France.


Alain Juppé, favori de la primaire de droite, veut changer la manière dont la France entretient ses relations avec l’Afrique, s’il est élu président de la République française en 2017.  

«Ce qui va changer dans la relation entre l’Afrique et la France, c’est la volonté d’un partenariat à égalité. Il faut que nous sortions d’une vision maintenant dépassée de nos relations avec l’Afrique fondée essentiellement sur l’aide au développement. Maintenant, c’est le partenariat d’égal à égal qui est important. Je suis convaincu que le destin de la France et celui de l’Afrique sont liés. Le destin de l’Europe et celui de l’Afrique le sont également», a-t-il dit à Rfi.

«L’Afrique a des handicaps, mais elle a aussi des potentiels considérables et c’est à cela qu’il faut s’attacher dans le cadre de ce partenariat économique, notamment grâce à la présence d’entreprises françaises en Afrique», a-t-il poursuivi.

Les trois grands axes d’Alain Juppé

«Vis-à-vis de l’Afrique, notre nouvelle relation doit reposer sur trois grands axes : la dimension politique, tout d’abord. Je pense que les choix des Africains doivent se faire en Afrique et non à Paris. Ça sera ma ligne directrice. On a progressé dans ce sens, ce n’est plus la situation qu’on a connue dans les décennies passées, mais il faut très clairement afficher notre intention dans ce domaine.
Le deuxième point, c’est la dimension économique. Il faut privilégier l’investissement et le commerce plutôt que l’aide, et cela passe par une présence accrue de nos PME sur le territoire africain.

Enfin, je ne veux pas oublier la dimension culturelle et linguistique. Nous sommes amis avec les pays anglophones, bien entendu, mais nous avons une relation particulière avec les pays francophones parce qu’une langue, ce n’est pas simplement des mots. C’est aussi une façon de penser et une façon d’être que l’on partage. Cette langue, on la partage et elle nous appartient à tous. Nous devons donc en assurer la promotion», a-t-il ajouté.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/07/alain-juppe-avec-l-afrique-il-faut-un-partenariat-d-egal-a-egal_5009652_3212.html#CGK11tzMycBq05rY.99
 
 



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