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Le Bénin enregistre le taux de bancarisation le plus élevé dans l’UEMOA


Rédigé le 20 Mars 2019 à 17:45 commentaire(s) modifié le 21 Mars 2019 - 14:20


(Equonet-Dakar) - Dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le Bénin détient le taux de bancarisation strict le plus élevé devançant ainsi de loin le Sénégal et la Côte d’Ivoire.


Le taux de bancarisation le plus élevé a été observé au Bénin (27,2) pour cent, selon le rapport annuel sur la situation de l’inclusion financière dans l’Uemoa au cours de l’année 2017. Il est suivi du Togo (24,3 pour cent), du Burkina (22,2 pour cent), du Sénégal (19,6 pour cent) et de la Côte d’Ivoire (16,6 pour cent). Le Niger, en revanche, affiche un taux de bancarisation strict de 4,1 pour cent.
 
En termes de progression, le taux de bancarisation strict a augmenté de 2,9 points de pourcentage (pp) au Togo, suivi du Mali (+2,2 pp) et du Sénégal (+1,9 pp).
 
Le rapport impute la hausse du taux de bancarisation strict dans l’Union essentiellement à l’augmentation de 4,5 pour cent du nombre de particuliers titulaires de comptes auprès des banques au cours de la période sous revue. En effet, ce chiffre est ressorti à 9.430.625 en 2017 contre 9.025.385 en 2016, faisant passer le taux d’utilisation des services bancaires de 2 à 14,5 pour cent en 2017 contre 14,1 pour cent en 2016. Les caisses nationales d’épargne et les services financiers postaux, avec respectivement 1.224.035 et 372.792 particuliers titulaires de comptes, ont contribué modérément à l’inclusion financière des populations de l’Union.
 
Dans l’UEMOA, le taux de bancarisation strict, c’est-à-dire l’indicateur qui mesure le pourcentage de la population adulte détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne et le Trésor, a progressé de 0,4 point de pourcentage, passant de 16,6 pour cent en 2016 à 17,0 pour cent en 2017.
 
Le rapport souligne que l’évolution du taux de bancarisation strict dans l’Union est restée faible, en dépit des nombreuses initiatives entreprises par les autorités monétaires pour promouvoir l’inclusion financière, notamment la baisse du taux de l’usure et l’identification de certains services bancaires à offrir gratuitement par les banques à leur clientèle.  
 
Il indique que des solutions innovantes pourraient être développées, à la faveur de partenariats entre les banques et les autres fournisseurs de services, traditionnellement plus proches des populations non desservies afin de pallier cette situation.
Equonet


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