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Afrique de l’ouest : de l’urgence de mettre à niveau les stratégies de lutte contre cybercriminalité


Rédigé le 12 Avril 2016 à 19:00 | 0 commentaire(s) modifié le 12 Avril 2016 - 19:23


Ecofinances.sn (Dakar) – Le Pr Abdallah Cissé a souligné l’urgence de mettre à niveau les stratégies de lutte contre les risques électroniques.


Le Pr Abdallah Cissé en blanc.
Le Pr Abdallah Cissé en blanc.
Les économies des pays ne peuvent plus se passer des technologies de l’information et de la communication (Tic). Elles peuvent cependant être désavantageuses si tous les paramètres de sécurité ne sont pas pris en compte, estime le Pr Abdallah Cissé.

«Pour profiter des avantages des Tic, il faut savoir gérer les risques électroniques et développer une stratégie pour en tirer un profit optimal. Les cyberattaques, les cyber-menaces, les cyber-terrorisme guettent tout utilisateur. Il faut toujours être à l’affut», a-t-il recommandé.

En matière de cybersécurité, l’Afrique de l’ouest a encore beaucoup de chemin à faire. Il n’existe presque pas de stratégie dans la lutte contre la cybercriminalité et encore moins de coordination des efforts. Mais il y a une amélioration.

Avec la signature de presque tous les pays de la Cedeao de la Convention de Malabo sur la question, l’Afrique de l’ouest est en chemin. Pour l’universitaire, il est nécessaire d’adopter une politique sectorielle sur le numérique,  mettre en place les commissions qui peuvent réagir en cas d’urgence, lorsqu’il y a des attaques cybernétiques, mettre à jour le cadre légal de protection. En plus de cela, il y a des dispositions technologiques à prendre.

Le Pr Cissé aussi  abordé la question de la connectivité à haut débit partout dans le pays. «Il faut que l’on puisse aussi sortir du cadre de simple consommateur pour devenir des acteurs. Il nous faut produire des contenus. Il faut réfléchir sur le plan scientifique et technologique, et, à travers l’innovation et la créativité, pousser les jeunes dans les universités et les centres de recherche à être beaucoup plus créatif et à produire», a-t-il plaidé.
Awa GUEYE



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