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Afrique : engagement pour l'accélération des progrès vers la CMU


Rédigé le 27 Août 2016 à 00:38 | 0 commentaire(s) modifié le 30 Août 2016 - 13:31


Des chefs d’État africains et des partenaires se sont engagés vendredi, à l’occasion de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), à accélérer les progrès vers la couverture maladie universelle (CMU) en Afrique.


Afrique : engagement pour l'accélération des progrès vers la CMU
Selon un communiqué de presse, la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) ont pris l’engagement d’«aider les pays à réformer leurs systèmes de santé». Ils ont promis à cet effet d’«investir 24 milliards de dollars en Afrique au cours des trois prochaines années».

«L’annonce a été faite en prélude à la TICAD, le programme phare du Japon pour le développement de l’Afrique. L’élargissement de la CMU en Afrique est l’un des centres d’intérêt de la conférence de cette année qui se déroulera sur deux jours», souligne le communiqué.

Un cadre d’action pour la promotion de la CMU

Il indique que la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé, en collaboration avec le gouvernement du Japon, l’Agence japonaise de coopération internationale, le Fonds mondial et la Banque africaine de développement ont également procédé au lancement du cadre d’action pour la promotion de la CMU en Afrique, intitulé UHC in Africa:  A Framework for Action. Celui-ci «donne une vue d’ensemble de la CMU dans la région et recense les éléments à réunir nécessairement pour obtenir de meilleurs résultats de santé».
 
«Il s’agit notamment des financements, de la prestation de services, du ciblage des couches vulnérables, de la mobilisation des secteurs cruciaux et du rôle prépondérant des dirigeants politiques», précise le communiqué.
 
Les annonces de financement de la Banque mondiale et du Fonds mondial constituent l’une des diverses mesures à prendre dans les années à venir en vue de promouvoir la CMU en Afrique. À cette fin, le gouvernement japonais prêtera son soutien à l’élaboration du rapport annuel de la Banque mondiale et de l’OMS sur le suivi des progrès accomplis vers la CMU en Afrique.

La Banque mondiale et l’OMS ont décidé d’organiser à Tokyo en 2017 la première réunion annuelle de haut niveau sur le suivi des progrès vers la CMU en Afrique.

Une contribution de 15 milliards de dollars de la BM

Au cours des cinq prochaines années, le Groupe de la Banque mondiale devrait contribuer 15 milliards de dollars à travers ses guichets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et de l’Association internationale de développement au titre du financement d’investissements indispensables à la CMU, réalisés notamment par le biais du Mécanisme mondial de financement  et du partenariat The Power of Nutrition, dans des domaines tels que le développement de la petite enfance, la préparation aux pandémies, le ciblage des couches pauvres, la préparation et les ripostes aux crises, et la mobilisation du secteur privé. Cet engagement mise sur une reconstitution satisfaisante des ressources d’IDA-18
 
L’engagement du Fonds mondial, qui se chiffre à 9 milliards de dollars pour la période 2017-2019, sera réparti comme suit : 6 milliards de dollars d’investissements dans des programmes de traitement et de prévention du VIH-SIDA, de la tuberculose et du paludisme et 3 milliards de dollars d’investissements dans les systèmes de santé, notamment dans le renforcement des systèmes de passation des marchés et les chaînes d’approvisionnement, l’amélioration de la qualité des données et des systèmes de gestion des données, et le renforcement des ressources humaines dédiées à la santé.
 
 Cet engagement se fonde sur une enveloppe hypothétique de 13 milliards de dollars à l’issue de la reconstitution des ressources du Fonds mondial, qui sera lancée en septembre 2016.
 
120 millions de dollars de ressources intérieures pour la santé
« En 2014, les pays africains ont consacré à la santé environ 126 millions de dollars de ressources intérieures, et selon les estimations de l’OMS, il est possible de mobiliser un surcroît de 65 à 115 milliards de dollars de ces ressources sur les dix prochaines années», révèle Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé. « L’OMS travaille avec les pays en Afrique pour dégager ces fonds et les aider à formuler des politiques qui permettront de les utiliser à bon escient. »
 
Le Groupe de la Banque mondiale, le gouvernement japonais et des partenaires du secteur privé ont lancé récemment le Mécanisme de financement d’urgence en cas de pandémie, un dispositif mondial innovant de financement à décaissement rapide destiné à protéger la planète contre les pandémies mortelles.
 

 



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