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Bénin: la production vivrière en bonne voie


Rédigé le 28 Septembre 2021 à 18:13 | 0 commentaire(s) modifié le 29 Septembre 2021 - 17:40


(Equonet-Dakar) - Le Projet d’appui à la production vivrière et de renforcement de la résilience dans les départements de l’Alibori, du Borgou et des Collines (PAPVIRE-ABC), est en bonne voie.


Le Projet d’appui à la production vivrière et de renforcement de la résilience dans les départements de l’Alibori, du Borgou et des Collines (PAPVIRE-ABC), est en bonne voie. Il a permis une nette amélioration de la productivité agricole et des rendements, selon le rapport d’exécution et de résultats publié le 22 septembre 2021 par la Banque africaine de développement.

Mis en œuvre dans le nord-est du Bénin depuis 2015, le projet a reçu un financement de 17,8 millions de dollars américains du Programme mondial pour l’agriculture, l’alimentation et la sécurité (GAFSP, l’acronyme en anglais), via la Banque africaine de développement. En six ans, il a amélioré la productivité sur plus de 35 666 hectares (119% de la cible), doublant les rendements par rapport à la situation de référence (88% de la cible finale) pour le maïs.

« Pour le riz, le niveau de réalisation de l’objectif d’augmentation des rendements est de 66% de la cible finale et cela pourrait connaître un bond important avec la mise en valeur prochaine des aménagements », poursuit le rapport de la Banque. Il précise que les travaux de réhabilitation des retenues d’eau avec des aménagements à leur aval et ceux relatifs à l’approche de haute intensité de main-d’œuvre sont achevés.

« À ces résultats, il faut ajouter également la mise à l’échelle des technologies résilientes de production au niveau des champs‑écoles paysans, qui permet de consolider ces acquis et   d’avoir plus d’impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la réduction de la pauvreté   dans la zone d’intervention du projet », ajoute le rapport. En outre, il souligne que la mise en place des semences de variétés performantes, la formation couplée des producteurs leaders et agents d'encadrement et le suivi-appui-conseils rapproché ont permis d'améliorer les rendements.

Ainsi, la productivité moyenne actuelle du maïs a atteint un rendement de 2 872 tonnes à l’hectare, contre 1,263 t/ha en 2016. En décembre 2022, date de clôture du projet, la cible fixée est de 3,100 t/ha. La productivité du riz a atteint 4 650 tonnes par hectare, contre 3,387 t/ha il y a cinq ans (objectif : 5 300 t/ha à la fin de 2022).

Pour les producteurs, ces performances ont un effet immédiat, par exemple sur le volume annuel de production vivrière commercialisée (84 000 tonnes, contre 4 900 tonnes environ). Les revenus de l’exploitation vivrière ont également progressé sur la période 2016-2021 (de 130 998 FCFA à 198 000 FCFA). Enfin, les revenus de l’exploitation maraîchère ont atteint 465 000 FCFA (contre 393 141 FCFA).

Par ailleurs, le projet a permis la réhabilitation de sept barrages agro-pastoraux d’un volume d’eau constitué de 600 000 m3. Les travaux de réhabilitation des retenues d’eau et d'aménagement de leur aval sont achevés et les réceptions provisoires ont été faites. Quant aux nouvelles superficies aménagées en irrigation, bas-fonds et plaines, elles sont de 883 hectares. Les nouvelles superficies aménagées et sécurisées, attribuées aux femmes, s’élèvent à 350 hectares (455 ha prévus). Enfin, le nombre de paysans formés aux technologies résilientes a dépassé la barre fixée de 25 500 pour atteindre 28 264.

« Malgré les nombreuses contraintes ayant perturbé sa mise en œuvre dès son démarrage, le projet est sur la bonne voie pour atteindre ses cibles, se félicite le rapport de la Banque africaine de développement. Le projet devra toutefois poursuivre le suivi rapproché des travaux d’aménagement ainsi que la mise à l’échelle des résultats obtenus au niveau des champs‑écoles paysans ».

« Le projet devra aussi accompagner les bénéficiaires à tirer pleinement parti des investissements, à travers notamment l’exploitation optimale des retenues d’eau et des périmètres en aval, le warrantage, les commandes et ventes groupées ainsi que la promotion de l’entreprenariat agricole », conclut le document de la Banque africaine de développement.

 
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