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Blanchiment et financement du terrorisme : Le Sénégal sera évalué en 2017


Rédigé le 7 Septembre 2016 à 22:21 | 0 commentaire(s) modifié le 9 Septembre 2016 - 18:43


Ecofinance.sn (Dakar) - Le système sénégalais de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorismes (LBC/FT) fera l'objet d'une évaluation au troisième trimestre 2017.


Waly Ndour, président du Centif à gauche, à son côté Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du ministère sénégalais en charge de l'Economie.
Waly Ndour, président du Centif à gauche, à son côté Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du ministère sénégalais en charge de l'Economie.

L'annonce a été faite mercredi par Waly Ndour, président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), à l'ouverture de la réunion de préparation de l'évaluation nationale des risques et du système sénégalais de LBC/FT.
 
 

Il a expliqué que le Sénégal a "accepté de soumettre son système de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) à l’appréciation d’experts qu’il aura désignés". Cet exercice s'inscrit "dans le cadre du deuxième cycle" de ces évaluations, dont le GIABA "vient de démarrer l’exécution du calendrier qu’il a élaboré à cet effet".
 
 

"Concernant en particulier les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), rappelle Waly Ndour, l’évaluation et son suivi sont du ressort du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)."
 
 

La première évaluation du Sénégal avait été réalisé par le GIABA, en relation avec le GAFI, en 2007, lors du premier cycle des évaluations mutuelles.
 
 

Selon Waly Ndour, la préparation de l'évaluation tout comme sa conduite "exigent une totale disponibilité de toutes les parties prenantes et leur contribution active afin que l’ensemble des réalisations faites ces dernières années par notre pays dans son combat contre toutes les formes de criminalité financière soient mises en exergue".
 
 

"La nouvelle méthodologie qui sert de cadre pour l’évaluation mutuelle repose toujours sur la notion de conformité par rapport aux recommandations du GAFI. Toutefois, outre la conformité technique qui consiste notamment à s’assurer que le pays évalué dispose d’un cadre légal et d’organes fonctionnels répondant aux standards internationaux, cette nouvelle méthodologie en vigueur depuis 2014 a introduit la notion d’efficacité", a-t-il signalé.
 
 

Il précise qu'''il s’agit surtout de vérifier l’effectivité de la mise en œuvre des mesures adoptées d’une part, et d’autre part d’apprécier les résultats que celle-ci a permis d’obtenir". Cela signifie selon lui que "le pays évalué doit rendre disponibles toutes informations se rapportant aux lois et règlements ayant un lien direct ou indirect avec la politique de renforcement de notre système de LBC/FT(y compris les instruments internationaux)".
 
 

Celui-ci "doit aussi tenir à disposition celles relatives à la coopération entre les acteurs nationaux, au contrôle des structures assujetties, au traitement judiciaire des dossiers ayant trait au blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme ainsi que celles liées à l’exécution des décisions de condamnation y afférentes rendues par les cours et tribunaux de même que l’entraide judiciaire".
 
 

De fait, il estime que la réunion de ce mercredi "doit nous permettre de prendre la pleine mesure des responsabilités qui sont les nôtres afin que nous puissions ensemble relever le double défi d’un bon déroulement de l’opération et de la reconnaissance des progrès accomplis par le Sénégal dans le domaine de la LBC/FT par la communauté internationale".
 
 

"La CENTIF, quant à elle, en tant qu’organe national que la loi a placée au centre du système de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, prendra les dispositions nécessaires pour assurer, sous l’autorité du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, la coordination des activités se rapportant à l’exercice", a-t-il promis.
 
 

Le Groupe d’action financière (GAFI), organisme intergouvernemental créé en 1989, recommande l’évaluation de la politique de LBC/FT du pays et le suivi de l’évaluation dont les résultats sont connus.




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