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Côte d’Ivoire : redressement spectaculaire et perspectives favorables


Rédigé le 1 Octobre 2016 à 10:17 | 0 commentaire(s) modifié le 5 Octobre 2016 - 15:07


La Côte d’Ivoire, qui connaît un redressement spectaculaire depuis 2011, présente des perspectives économiques favorables, selon le Fonds monétaire international (FMI).


Tel est le diagnostic optimiste établi par une équipe du Fonds), conduite par Dan Ghura et qui a séjourné à Abidjan du 21 au 27 septembre 2016. L’objectif était de de poursuivre les négociations sur un nouveau programme économique triennal qui pourrait être appuyé par le FMI, dans le cadre d’accords au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC).
 
Au terme de la mission, M. Ghura a déclaré que «la Côte d’Ivoire connaît un redressement spectaculaire depuis 2011, de l’ordre de 9 pourcent par an en moyenne».
 
 «Les perspectives économiques restent favorables. Le Plan national de développement des autorités pour la période 2016-2020 privilégie à juste titre une croissance inclusive et durable, en mettant l’accent sur la transformation structurelle et l’amélioration du niveau de vie des populations», a-t-il souligné.

Il a signalé que les autorités ivoiriennes et les membres de la mission ont accompli des progrès supplémentaires sur un programme macroéconomique et structurel de trois ans. Celui-ci «pourrait être appuyé par des accords au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), en s’appuyant sur les excellents résultats obtenus dans la mise en œuvre de l’Accord au titre de la FEC au cours de la période 2011-15».

«La performance macroéconomique solide s’est poursuivie dans la première moitié de l’année et la croissance du PIB réel est projeté à environ 8 pour cent pour l'année 2016. Le déficit budgétaire devrait se creuser à 4 pour cent du PIB en 2016, reflétant une augmentation des dépenses, y compris pour la sécurité, la santé et l'éducation», a-t-il ajouté.

M. Ghura souligne que la croissance économique devrait rester solide. Il a précisé qu’elle attendue à 7,7 pour cent en moyenne sur la période 2017-19, ce qui selon lui est le reflet du dynamisme de la demande intérieure.

«L’inflation devrait demeurer inférieure à 3 pour cent, tandis que l’augmentation des importations liées à l’investissement devrait contribuer à un accroissement du déficit du compte courant de la balance des paiements à de 2,5 percent of GDP.»
«Afin de préserver la viabilité de la dette publique et soutenir les réserves internationales de l’UEMOA, le déficit budgétaire de l’Etat devrait converger vers la norme communautaire de 3 pourcent du PIB d’ici à 2019 », a-t-il ajouté.

D’après lui, la mission et les autorités reconnu la nécessité de «renforcer la mobilisation des recettes, y compris par la poursuite des réformes d’administration fiscale mais aussi des mesures de politique fiscale visant à élargir l’assiette fiscale, et de contenir les dépenses récurrentes afin de créer les marges nécessaires pour les dépenses sociales et d’infrastructure».
 


 



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