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Croissance des enfants : Au Sénégal, une nouvelle approche infléchit la courbe des retards


Rédigé le 22 Mai 2017 à 16:09 | 0 commentaire(s) modifié le 22 Mai 2017 - 16:13


Au début des années 2000, souligne un rapport de la Banque mondiale, la prévalence de la malnutrition était très élevée au Sénégal, où les retards de croissance affectaient au moins 30 % des enfants de moins de cinq ans. Aujourd’hui, la prévalence des retards de croissance au Sénégal est aujourd’hui de 19 %, soit l’un des taux les plus faibles de toute l’Afrique subsaharienne.


Croissance des enfants : Au Sénégal, une nouvelle approche infléchit la courbe des retards
C’est pourquoi le gouvernement sénégalais, avec le concours de l’IDA (le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres) et d’autres partenaires, a modifié son approche des problèmes de nutrition et mis en place un programme global qui associe les communautés locales. 

Cette initiative était pilotée par la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM), placée sous la tutelle directe du Premier ministre, et associait les autorités locales, les prestataires de services publics et des ONG. Il s’agissait d’offrir aux communautés et aux ménages toute une série de services favorisant une bonne nutrition: éducation à la santé, promotion de l’allaitement, conseils pour l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants, pesées mensuelles, apports en micronutriments essentiels, allocations conditionnelles en espèces, soutien ciblé à la sécurité alimentaire, etc. La prévalence des retards de croissance au Sénégal est aujourd’hui de 19 %, soit l’un des taux les plus faibles de toute l’Afrique subsaharienne. 

Les efforts que déploie le Sénégal pour lutter contre le retard de croissance, ainsi que la priorité absolue accordée à ce problème au sommet de l’État, sont de bon augure pour l’avenir des enfants. 
Au Sénégal, en recourant à un modèle de prestation de services communautaires, le programme de nutrition a pu s’adapter à des situations locales très particulières, ainsi qu’aux besoins propres à chaque localité. Par exemple, grâce à ce programme, le village agricole de Balol Elimane (400 habitants), qui a subi une invasion de criquets en 2013, a bénéficié de transferts monétaires conditionnels et a reçu des poulets qui ont assuré aux familles particulièrement vulnérables un apport alimentaire très appréciable. 
Lejecos



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