C’est dans ce sens que, affirme son coordonnateur, Aurélien Baudoin, des stratégies ont été mises en place afin de pouvoir capter des fonds de cette diaspora, pour financer la création d’entreprise dans leur pays. 

«L’ambition est de comprendre les parcours des entrepreneurs de la diaspora pour pouvoir accompagner ceux qui entretiennent le désir d’investir dans leur pays d’origine ; aider des entrepreneur en Europe à créer leur entreprise au Sénégal, mais également au Maroc et en Tunisie. Connecter des jeunes entrepreneurs qui sont au Sénégal avec des talents de leur diaspora qui sont des personnes avec une réelle expérience du secteur privé, et qui peuvent les accompagner en tant que mentor à développer leurs entreprises aussi bien au Sénégal, qu’à l’étranger». 

Et dans ce cadre, M. Baudoin soutient que des démarches seront initiées afin de connecter  les entreprises qui seront aidées dans le cadre du programme, avec des investisseurs étrangers «pour avoir une levée de fonds dédiée à développer leur pays». 

Pour sa part, Marième Fall, Secrétaire générale du Centre des jeunes dirigeants du Sénégal (CJDS) a fait savoir que leur premier choix portait sur les secteurs de la santé, la technologie verte, l'agro-business et l'éducation, mais que leurs portes restaient ouvertes à tous les types d’entreprises. 

Diafrik Invest est financé à hauteur de 2 millions d’euros par l’Union européenne et va dérouler son programme durant les trois prochaines années au Sénégal, en Tunisie et au Maroc.