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Genre : L’inclusion financière participe à l’autonomisation des femmes


Rédigé le 23 Janvier 2018 à 08:55 | 0 commentaire(s) modifié le 23 Janvier 2018 - 08:58


Sophie Naudeau, Responsable Secteur Développement humain du bureau de la Banque mondiale à Dakar, a soutenu que l'autonomisation des femmes entraine plus de politiques et de programmes visant à assurer par exemple, la garde des enfants, les soins médicaux, et la protection des femmes contre la violence.


Elle s’exprimait lors de l’ouverture de l’Atelier sur le rapport de la Banque  mondiale consacré à «Femmes, Entreprise et droit».  Selon elle, l’égalité des genres est une thématique transversale à prendre en considération dans le cadre du développement, afin de mettre fin à la pauvreté extrême et à promouvoir une prospérité partagée. Parce que l'inégalité est une cause fondamentale de la pauvreté, ainsi les politiques d’inclusion aident à éviter la marginalisation et l'exploitation des femmes 
«Les économies sont plus résilientes lorsque tous les membres de la société sont engagés dans le développement économique. Les gouvernements et les sociétés doivent adopter une approche multidimensionnelle pour réduire les inégalités et promouvoir l’autonomisation politique et économique des femmes», indique-t-elle. 
Dans plusieurs régions du monde, la participation et la capacité productive des femmes restent toutefois limitées, et elles continuent d’être victimes de discrimination et d’obstacles. Ces inégalités entravent le développement, freinent la prospérité économique et compromettent la compétitivité nationale 
En Afrique, les femmes et les filles sont confrontées à la discrimination et aux inégalités dans le cadre du travail et de l'éducation qui non seulement leurs nuisent directement, mais qui nuisent également à leurs familles, leurs communautés et leurs pays 
  
«Il est communément reconnu aujourd'hui que nous ne pouvons pas réduire la pauvreté sans œuvrer pour l’égalité des genres.Tandis que le continent Africain à l'un des taux les plus élevés de participation des femmes au marché du travail, l'emploi précaire reste la norme», ajoute Sophie Naudeau. 
En effet, les femmes africaines travaillent de plus longues heures que les hommes et effectuent la plupart des travaux ménagers (non rémunérés).Bien que les femmes constituent près de la moitié des actifs agricoles sur le continent, leur productivité est significativement plus faible que celle des hommes, surtout à cause de l'inégalité d'accès aux facteurs de production 
De plus, les travailleuses autonomes dans le secteur informel ont souvent peu accès au crédit pour développer leur entreprise et la ségrégation du marché relègue souvent les femmes à des secteurs moins productifs. Les écarts entre hommes et femmes en matière d'éducation sont tout aussi répandues en Afrique. 
«Les recherches et les données du rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit peuvent aider à mieux comprendre la façon dont les lois définissent les perspectives économiques des femmes, les ressources auxquelles elles peuvent accéder, et les décisions qu'elles prennent», fait-elle savoir. 
Des 173 économies que le rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2016 analyse, 90% ont au moins une loi qui entrave la capacité des femmes à poursuivre des opportunités économiques 



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