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Kigali joue à fond la carte de l'intégration économique


Rédigé le 24 Août 2016 à 10:41 | 0 commentaire(s) modifié le 24 Août 2016 - 12:18


Ecofinance.sn ( Dakar) - Fort des avantages de son appartenance à plusieurs organisations économiques, le Rwanda veut saisir les opportunités liées à sa récente réadhésion à la CEEAC.


Kigali joue à fond la carte de l'intégration économique
Dans le cadre de sa réadmission au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), huit années après son retrait de ce bloc économique, le Rwanda vise plus que jamais à élargir ses horizons commerciaux pour saisir le maximum d'opportunités en améliorant sa compétitivité.
Pour rappel, membre fondateur du CEEAC en 1983, le Rwanda s'était retiré de cette organisation en 2008 pour se concentrer sur la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) et le Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA). C'est en mai de l'année dernière que le sommet de la CEEAC au Tchad a accueilli à nouveau le Rwanda comme État membre.

Un accord a d'ailleurs été signé confirmant la réadmission du Rwanda après sa candidature en 2013.De fortes attentes en termes d'opportunités 

Pour le ministre rwandais du Commerce et de l'Industrie, François Kanimba, le Rwanda devrait tirer de grands bénéfices de son appartenance aux différents groupements économiques régionaux. « L'adhésion de notre pays à la CEEAC est une excellente opportunité pour les commerçants rwandais de vendre leurs biens et services à une plus grande échelle dans tout le continent.

Les producteurs locaux bénéficieront de l'augmentation de la taille du marché, ce qui est un facteur important pour favoriser l'innovation et la concurrence », a-t-il ajouté, cité par l'agence chinoise Xinhua. 

La semaine dernière, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a présenté les mécanismes de ratification au président gabonais, Ali Bongo Ondimba, actuel président de la CEEAC, ce qui aboutira à la reconnaissance officielle de l'adhésion de ce pays par les autres États membres.
« Le Rwanda sera en mesure de tirer parti du potentiel de ce bloc régional en présentant des ressources économiques et les opportunités d'investissement de ce pays », a déclaré Louise Mushikiwabo. « Notre pays retourne à la CEEAC avec l'engagement de rejoindre les autres États membres pour transformer la région et favoriser le développement économique et la coopération », a-t-elle dit.

L'expérience de plusieurs blocs commerciaux est un encouragement
Le Rwanda a beaucoup gagné de son appartenance à plusieurs blocs régionaux, car chaque bloc a des avantages propres par rapport aux autres, ce qui à terme renforce les institutions économiques de ce pays. Mme Mushikiwabo a expliqué que l'engagement du Rwanda envers différents groupes régionaux permettrait à ce pays d'étendre son marché accessible, ce qui est conforme aux aspirations de l'Accord de libre-échange continental (ALEC).

En plus de la CEEAC, le Rwanda est également membre de la CAE, du Comesa, de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (ICGRL).

La CEEAC se compose actuellement de onze pays membres, à savoir le Rwanda, l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, et Sao-Tomé-et-Principe.
Le Point Afrique



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