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La situation économique du Sénégal encourageante, selon Amadou Ba


Rédigé le 14 Juillet 2016 à 00:04 | 0 commentaire(s) modifié le 15 Juillet 2016 - 14:19


Ecofinance.sn ( Dakar) - Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a jugé «encourageante» la situation économique actuelle du Sénégal, insistant sur l’impact positif de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) sur la croissance et le déficit public.


La situation économique du Sénégal encourageante, selon Amadou Ba
En deux ans de mise oeuvre de cette nouvelle stratégie de développement, déclare-t-il, le taux de croissance du PIB a atteint 6,5% en 2015. Quant au déficit public, il a «été réduit de deux points, passant de 6,7% du PIB en 2011 à 4,8% en 2015», souligne le ministre, à l'ouverture des concertations avec le secteur privé..

Une petite rétrospective donne une idée du chemin parcouru. En effet, «entre 2006 et 2011, rappelle Amadou Ba,  le contexte international défavorable a été marqué par une succession de crises énergétique, alimentaire et financière».
 
Selon lui, «en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics en matière de stabilité macroéconomique, la croissance a été plutôt faible avec un taux moyen de 3,2% en raison notamment d’un déficit de mise en œuvre des réformes structurelles, principalement dans le secteur de l’énergie».

Il indique qu’à la faveur  de la seconde alternance politique, intervenue en 2012, une série de mesures et de réformes ont été adoptées pour «relancer l’économie nationale et rétablir les équilibres macroéconomiques».

«La volatilité et la faiblesse de la croissance économique ont conduit à l’adoption du PSE en 2014», a poursuivi le ministre en charge de l’Economie.

Cela s’est traduit selon lui par un vaste programme d’investissements axé sur les infrastructures, l’habitat social, l’industrie, l’agriculture, l’énergie et le tourisme.

«Au plan budgétaire, cet élan d’investissement est soutenu par une réforme profonde de la structure de la dépense publique, avec la rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit des investissements prioritaires porteurs de croissance et à caractère inclusif», a-t-il ajouté.
 
A cela s’ajoute le renforcement du système de planification national, à travers la mise en place d’un dispositif rigoureux de sélection des projets.
 Malgré ce regain de la croissance, Amadou Ba indique que  des contraintes structurelles «freinent encore le développement de certaines branches de l’économie constituant ainsi un facteur de risque quant à l’atteinte des objectifs de croissance et d’inclusion».

«Sous ce rapport, dit-il, beaucoup de réformes sont engagées pour la relance du secteur privé. Il s’agit, entre autres, des mesures prises visant la restructuration des entreprises en difficulté, l’assainissement de l’environnement des affaires, l’accompagnement de l’entreprenariat à travers notamment la mise en place de structures telles que le FONSIS, le FONGIP et la BNDE.»



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