Il a prodigué ce conseil dans une déclaration à l’issue de sa visite au Sénégal, la première qu'il y effectue en tant que directeur général adjoint du FMI. La qualifiant d'''extrêmement fructueuse", il a tenu à remercier le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que les autorités sénégalaises pour les "entretiens constructifs" qu'il a eus avec eux.

"J’ai félicité le gouvernement de ses résultats économiques, avec un taux de croissance qui devrait atteindre 6 % en 2016, contre 4,3 % en 2014. Étant donné que la demande extérieure et les conditions de financement se détériorent sensiblement, et que les perspectives de l’Afrique subsaharienne sont bien moins favorables, il est devenu encore plus urgent d’identifier des sources de croissance inexploitées ou sous-utilisées", a-t-il indiqué.
 
 

Dans ce contexte, il encourage les autorités à "profiter de l’occasion pour continuer de créer un espace budgétaire et d’investir dans le capital humain".
 
 

«J’ai souligné aussi l’excellente relation qui existe entre le Sénégal et le FMI, et j’ai répété que nous sommes prêts à continuer d’appuyer les efforts de développement du pays", a-t-il continué.
 
 

Venu assister à Dakar à la Conférence sur l’intégration financière en Afrique de l’Ouest, qui était organisée conjointement par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et le FMI, il a remercié le Gouverneur de la BCEAO "de sa coopération étroite dans l’organisation de cette conférence". Celle-ci fait, selon lui, "partie d’une série de conférences que le FMI a organisées sur l’inclusion financière ces dernières années en Afrique et dans d’autres régions".

"Lors de ma réunion avec le Gouverneur, nous avons examiné comment le FMI peut continuer à promouvoir l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest à l’appui de la croissance", a-t-il poursuivi.
 
 

«Pendant la conférence, j’ai souligné qu’il importe d’améliorer l’accès aux services financiers de base en Afrique de l’Ouest, a-t-il rappelé. Le FMI est d’avis qu’il est essentiel de développer un secteur financier diversifié et inclusif pour promouvoir une croissance économique vigoureuse et stable en Afrique de l’Ouest".