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Poulpe : 6800 tonnes exportées par le Sénégal en 2015

Repos biologique de la poulpe à partir du 15 novembre 2016


Rédigé le 23 Septembre 2016 à 15:15 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Septembre 2016 - 15:00


Ecofinance.sn (Mbour) - Le Sénégal a exporté en 2015, 6 800 tonnes de poulpe pour une valeur commerciale d’environ 15 milliards de F CFA.


C'est indique le directeur des pêches maritimes (Dpm), Mamadou Goudiaby. qui en a fait la révélation, jeudi, à l’occasion de la cérémonie de clôture d’une immersion de vases à poulpe, à Mbour. Selon lui, ‘’de l’avis de la plupart des pêcheurs’’,  cette opération a ‘’contribué à augmenter le potentiel de capture du stock de poulpe dans la Petite Côte’’.

Il a rappelé que c’est à Nianing que l’immersion des vases pour servir de récifs artificiels a été expérimentée  en 2005 avec la coopération japonaise pour ‘’protéger la ponte des femelles et augmenter ainsi le taux de survie des larves’’.
 
Mamadou Goudiab rappelle que l’initiative est venue des conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA) eux-mêmes.  Cela est partie, selon lui, d’une prise de conscience des acteurs de la pêche regroupés au sein des CLPA, de l’importance de la gestion durable des ressources de poulpe. Ce sont eux qui ont «sollicité l’appui de l’Etat et de ses partenaires dont l’Union européenne à travers le projet «Aménagement durable des pêcheries du Sénégal» (ADuPeS) pour la fabrication, le transport et l’immersion de vases à poulpe».
 
«C’est ainsi que les quatre (04) CLPA du département de Mbour et les cinq de la région de Dakar ont  bénéficié chacun de 2 000 vases. Il s’y ajoute que les entreprises de traitement et d’exportation du poulpe, le projet COMFISH et les acteurs eux-mêmes ont contribué pour 4 000 vases additionnels, soit au total 22 000 pour les régions de Dakar et Thiès», a-t-il précisé.
 
 Dans le département de Mbour, la pêche «contribue considérablement à la lutte contre la pauvreté et à l’essor de plusieurs secteurs d’activités».  «Près de 3500 embarcations y sont en activité permanente durant toute l’année, exerçant ainsi une forte pression sur les ressources halieutiques et une dégradation des écosystèmes avec la destruction des habitats naturels», a relève le directeur des pêches maritimes.
 
Il note que, «depuis plusieurs années’’, il y a «une pleine exploitation, voire une surexploitation, des principaux stocks». «L’espèce faisant l’objet de cette cérémonie a un cycle de vie court (12 à 14 mois au Sénégal), avec une croissance rapide et une mortalité post reproductive des mâles et des femelles».
 
Il a souligné l’engagement résolu du gouvernement sénégalais dans la gestion durable des ressources halieutiques avec l’approbation, par décret, le 19 janvier 2016, du plan d’aménagement de la pêcherie de poulpe, validé au préalable par toutes les parties prenantes.

«Parallèlement à cette mesure et après concertations avec les professionnels, dit-il, un repos biologique sur le poulpe sera observé durant la période du 15 novembre au 15 décembre 2016.» 



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