Selon une récente étude sur les transferts de fonds des migrants sénégalais, les coûts élevés de cette opération représente une ‘’portion’’ importante sur les revenus des migrants et incitent certains migrants à utiliser des canaux informels.

Il ressort de ce constat, que les pouvoirs publics prennent des mesures dans l’optique de faciliter la circulation des transferts de fonds par une réglementation qui encouragerait une offre de services qui s’adresse à un plus grand nombre d’usagers et dont les coûts sont les plus compétitifs.

«Une réduction des coûts de transferts inciterait donc les migrants à s’orienter vers les organismes d’envoi», indique l’enquête.

Toutefois, elle fait état d’une prédominance du canal formel dans l’envoi de fonds des travailleurs immigrés. En effet, l’enquête révèle que la plupart des migrants envoient leurs fonds par le canal formel.

«Une proportion de 80,8 pour cent des transferts transite par le circuit formel à travers les sociétés de transferts d’argent comme western union, money gram, etc, et les banques, tandis que 19,2 pour cent des fonds passent par le canal informel via des agents individuels, amis ou parents», souligne l’étude.