«L'urbanisation rapide a des implications importantes sur la façon dont les résidents vivent leur vie quotidienne, ainsi que sur le fonctionnement des entreprises. La migration massive des campagnes vers les villes conduira vraisemblablement à la création de mégapoles, où la population dépassera 10 millions de personnes. Les villes de Lagos, Kinshasa et Dar es Salaam devraient atteindre le statut de mégapole d'ici 2035», a-t-elle averti. Et de souligner que «la plupart de la croissance urbaine observée en Afrique a été mal planifiée et a entraîné la prolifération de méga bidonvilles ou d'établissements informels dans les périphéries des centres urbains». 

«Pour en tirer parti, des modèles commerciaux uniques et des approches marketing innovantes sont nécessaires», a-t-elle indiqué.

Selon elle, l’Afrique est la région à l'urbanisation la plus rapide au monde avec un taux d'urbanisation annuel moyen de 3,2%, bien au-dessus de la moyenne mondiale de 2%. A l’en croire, 472 millions de personnes vivent actuellement dans les villes africaines et ce nombre devrait atteindre 810 millions de personnes d'ici 2035. «Comparativement, cela se traduit par l'ajout d'une ville de la taille de Lagos chaque année pendant les 15 prochaines années à la région», a-t-elle affirmé.

D’après lui, une grande partie de cette croissance urbaine sera concentrée dans les petites et moyennes villes et villes secondaires, aux côtés des villes primaires et capitales. «D'ici 2050, les populations urbaines d'Afrique représenteront 21% de la population urbaine mondiale», a-t-elle planifié .
 
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