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Afrique du Sud : le Fmi annonce une croissance de 0, 6 pour cent en 2016


Rédigé le 8 Mai 2016 à 21:01 | 0 commentaire(s) modifié le 9 Mai 2016 - 13:58


Ecofinance.sn (Dakar) - La croissance en Afrique du Sud devrait s’établir à 0,6 pour cent en 2016, annonce le Fonds monétaire international (Fmi), à l’issue d’une mission conduite par Laura Papi à Pretoria, Johannesburg et Cape Town, du 18 avril au 4 mai.


Afrique du Sud : le Fmi annonce une croissance de 0, 6 pour cent en 2016
«L'Afrique du Sud est confrontée à un environnement économique difficile. Le Fmi prévoit une croissance 2016 à 0,6 pour cent, ce qui entraîne la baisse du revenu par habitant», a déclaré Laura Papi dont les propos sont rapportés par un communiqué de presse du Fmi. 
 
Mme Papi indique toutefois qu’une «reprise en sourdine»  devrait être possible en 2017. «Les risques sur ces perspectives sont orientés à la baisse et comprennent de nouveaux chocs en provenance de Chine, l’accentuation de la volatilité financière mondiale, et la dette souveraine cotes de crédit. A la hausse, le récent dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux pourrait catalyser la mise en œuvre de la réforme et dynamiser la croissance», explique-t-elle.
 
Elle a souligné la nécessité pour l'Afrique du Sud, de «créer un environnement qui facilite la croissance du secteur privé (...)».
 
Elle a aussi relevé les actions entreprises par le gouvernement et la Banque de réserve sud-africaine (Sarb), en prenant  «des mesures appropriées pour lutter contre la hausse de la dette publique et l'inflation». 
 
«(…)  les réformes structurelles sont indispensables pour réduire l'incertitude politique, renforcer la confiance, lutter contre les obstacles structurels et des vulnérabilités plus faibles», a-t-elle poursuivi.
 
Elle ajoute que «le gouvernement fait des progrès encourageants sur le traitement des goulets d'étranglement dans les infrastructures, en particulier dans le secteur de l'électricité (…)».
 
Mais, pour elle, «un ensemble complet de réformes structurelles reste l'option préférée pour créer des emplois et réduire les inégalités».
 
Laura Papi insiste sur l’importance des politiques visant à maintenir la viabilité de la dette pour sauvegarder la confiance des investisseurs. Néanmoins, ces politiques «doivent être soigneusement calibrées pour éviter une pression sur une économie déjà faible». 
 
Concernant l’amélioration de la performance des entreprises et  des services, elle préconise le renforcement de la gouvernance, la participation privée dans les entreprises publiques et une plus grande efficacité des dépenses.
 
Elle relève que le gouvernement et le Sarb mènent  «les réformes essentielles du secteur financier, et des tests de résistance effectués par la Sarb suggèrent que le secteur bancaire demeure solide».
 
Néanmoins, une «surveillance accrue des risques du secteur financier est justifiée compte tenu de la faiblesse de l'économie, du resserrement des conditions financières, des modifications réglementaires, et de nombreux liens entre les évolutions macroéconomiques et financières du secteur». 
El Hadji Oumar SY



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