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Guinée : performance globale inférieure aux niveaux envisagés, malgré la réduction des déséquilibres


Rédigé le 6 Mai 2016 à 18:19 | 0 commentaire(s) modifié le 8 Mai 2016 - 21:11


Ecofinance.sn (Dakar) – La performance globale de la Guinée n’a pas atteint les niveaux escomptés.


Guinée : performance globale inférieure aux niveaux envisagés, malgré la réduction des déséquilibres
La performance globale de la Guinée est inférieure aux niveaux envisagés en 2012 en dépit des progrès significatifs dans la réduction des déséquilibres macroéconomiques, indique le Fonds monétaire international (Fmi).
 
Le Fmi en a dressé le constat dans un communiqué de presse publiée après une visite à Conakry d’une équipe de ses services dirigée par Abdoul Aziz Wane, du 21 avril à 5 mai 2016, pour les discussions de consultation de 2016 au titre de l'Article IV avec les autorités.
 
A l'issue de la mission, M. Wane a affirmé que «les autorités guinéennes ont fait des progrès significatifs dans la réduction des déséquilibres macroéconomiques depuis la dernière consultation en 2012».
 
«Cela reflète les politiques efficaces qui ont été adoptées dans le cadre de leur programme économique soutenu par la Facilité élargie de crédit (Fec) du Fmi», a-t-il salué.
 
Concernant les principaux succès enregistrés par la Guinée, M. Wane cite la baisse significative de l'inflation de 22 pour cent en 2011 à 7,5 pour cent à fin mars 2016 et l'élimination de l'écart entre les taux de change du marché officiel et du marché parallèle.
 
«Le système de gestion des finances publiques (Gfp) a été renforcé par l'adoption d'une nouvelle loi organique des finances publiques, la création d'un compte unique du trésor, et un nouveau code des marchés publics conforme aux meilleures pratiques internationales», a encore relevé le fonctionnaire du Fmi.
 
Il ajoute que «la forte amélioration de la fourniture d'électricité (provenant du nouveau barrage Kaleta) fait partie des autres réalisations concrètes».
 
«Cependant, malgré ces progrès, la performance économique globale est restée en-deçà des niveaux envisagés en 2012», a indiqué M. Wane.
  
Il indique que la croissance annuelle du produit intérieur brut (Pib) est un reflet des effets pernicieux de l'épidémie d'Ebola, ainsi que des épisodes d'incertitude politique accrue.
 
Elle a «atteint en moyenne 1,8 pourcent seulement au cours de la période 2012-15, contre une prévision de 7,6 pour cent au moment de la dernière consultation».
 
«Les effets néfastes de la chute du prix des matières premières a exacerbé ces difficultés et a affaibli les réserves budgétaires et externes. Les retards dans la mise en œuvre de réformes structurelles et les déviations récentes par rapport au programme ont également freiné les progrès », analyse-t-il.
 
Pour les perspectives macroéconomiques pour 2016 et le moyen terme, les services du Fmi évoquent «un regain graduel de l’activité».
 
Ils indiquent que «la croissance du Pib réel devrait atteindre 3,7 pour cent en 2016, avec une inflation restant à un niveau à un chiffre».
 
Et elle «devrait augmenter à environ 4 pour cent en moyenne sur le moyen terme reflétant les plans financés pour accroître la capacité dans les projets de bauxite existants, la prestation améliorée des services de base, y compris l'électricité, la santé et l'éducation, ainsi que la poursuite de l'expansion robuste du secteur agricole».
 
Les autorités se fixent pour objectif d’accroître les réserves à plus de trois mois d'importations et de réduire l'inflation à moins de 5 pour cent.
 
«Les services du Fmi supportent les objectifs généraux et les réformes du nouveau gouvernement nommé après les élections présidentielles d’octobre 2015, en particulier l'accent sur l'amélioration de la productivité du secteur agricole et le renforcement des services d'infrastructure pour soutenir le secteur privé
 

El Hadji Oumar SY



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