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Les notes souveraines du Nigéria et de l’Angola revues à la baisse par Moody’s


Rédigé le 3 Mai 2016 à 23:51 | 0 commentaire(s) modifié le 3 Mai 2016 - 23:59


Ecofinance.sn (Dakar) - L’agence de notation américaine Moody’s a ramené les notes souveraines du Nigeria et de l’Angola à «B1», a appris ecofinance.sn


Les notes souveraines du Nigéria et de l’Angola revues à la baisse par Moody’s
Les deux Etats pétroliers se retrouvent donc désormais dans le premier échelon dans la catégorie des obligations dites «hautement spéculatives».
Selon le site jeuneafrique.com, le Nigeria et l’Angola «avaient été placées sous surveillance négative début mars ».

La note souveraine de la première économie du continent quitte de ce fait la catégorie jugée moins risqués des obligations dites «non-investment grade spéculative», où se trouve le Maroc (« Ba1 »), la Côte d’Ivoire ou la Tunisie (« Ba3 »). Désormais, elle se situe au même niveau que celles du Sénégal, de l’Ouganda et du Kenya. 

«Celle de l’Angola a reculé, elle, de deux crans. Une chute sévère, qui reflète, explique Moody’s, ''une détérioration'' des équilibres extérieurs de l’Angola, certes de même nature que celle enregistrée par le Nigeria, mais plus ''accrue'' que cette dernière.»

Selon Moody's, la chute du prix du pétrole a révélé «les faiblesses structurelles des comptes publics et de l’économie de l’Angola», explique Moody’s.

«Dans le cas de l’économie nigériane, Moody’s souligne que le pays a enregistré une balance des comptes courants déficitaire de -3 pour cent du produit intérieur brut (Pib),  ''une première en plus de dix ans''. Elle est attendue à -2,3 pour cent en 2016, prédit Moody’s». 

Selon l’agence de notation, ce déficit est à l’origine d’ «une forte pression sur la monnaie nationale, le naira, que le gouvernement a tenté de stabilisé à 197 unités pour un dollar américain, après l’avoir dévalué en 2014, imposant de nombreuses limites à l’accès aux devises étrangères et à la circulation des capitaux».

D’après l’Agence, «en ce qui concerne l’Angola, le recul enregistré est encore plus sévère, rappelle l’agence new-yorkaise». 

«La chute du prix du pétrole a mis à jour les faiblesses structurelles des comptes publics et de l’économie de l’Angola», explique Moody’s.

En raison du recul des revenus du pétrole, jeuneafrique.com explique que «les recettes publiques, mesurées en pourcentage du Pib, ont baissé de -16 points entre 2013 et 2015».

«Sur la même période, l’économie angolaise est passée d’une situation d’excédent budgétaire et commercial à un déficit fiscal (de +0,3 pour cent du Pib en 2013 à -1,6 pour cent du Pib en 2015) et à un déficit de la balance des comptes courants (de +6,7 pour cent du PIB à -5,7 pour cent du Pib).»
 
El Hadji Oumar SY



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