Le terrorisme qui résulte du radicalisme religieux a un «coût considérable», estime Benjamin P.Nickels, de l’Academic Chair for Transnational Threats and counterterrorisme de Washington.
M. Nickels a dressé ce constat lors d’un forum sur le terrorisme, organisé par la cellule Zawiya Tidiane en prélude du Gamou 2016.
«Certains coûts sont directs », a relevé l’expert, dans une communication dont copie est parvenue à ecofinance.sn.
Il cite à égard les «milliers de personnes» que tuent en Afrique les groupes terroristes qui font à la fois des victimes militaires et civiles.
A cela s’ajoutent les destructions de biens matériels et de patrimoines culturels historiques.
D’après le conférencier, le terrorisme engendre aussi des coûts indirects gigantesques, car étant à l’origine d’«actes de suspicion, de répression, et même d’agression par les Etats et les sociétés contres certains civiles et certaines communautés».
Et s’il n’aggrave pas les conflits politiques, le terrorisme prive les Africains d’«économies fortes» et de« gouvernements efficaces » qui sont autant de choses «nécessaires» à la stabilité.
De la même manière, «il trouble les processus politiques des pays, tels que les élections au Mali et au Nigeria, par exemple», note encore M. Nickels.
Pour lui, le coût du terrorisme se résume au fait qu’il «perturbe la sécurité et la vie quotidienne des centaines de milliers d’africains».
Il estime qu’on assiste depuis cinq ans à une sorte de montée en puissance de ce phénomène sur le continent africain, avec l’émergence de différents groupes, comme Al-Shabaab, Ansar Sharia, Boko Haram.
«Le Sénégal, qui n’a heureusement pas subi des attaques sur son territoire pendant cette vague terroriste, a raison de voir avec inquiétude ces développements sur ses frontières, et les leaders sénégalais ont pris la décision de prendre des mesures contre le radicalisme dans leurs pays», a-t-il fait remarquer.
Selon lui, «ceci est tout à fait normal et louable, car le terrorisme que connaît l’Afrique est lié au radicalisme».
M. Nickels a dressé ce constat lors d’un forum sur le terrorisme, organisé par la cellule Zawiya Tidiane en prélude du Gamou 2016.
«Certains coûts sont directs », a relevé l’expert, dans une communication dont copie est parvenue à ecofinance.sn.
Il cite à égard les «milliers de personnes» que tuent en Afrique les groupes terroristes qui font à la fois des victimes militaires et civiles.
A cela s’ajoutent les destructions de biens matériels et de patrimoines culturels historiques.
D’après le conférencier, le terrorisme engendre aussi des coûts indirects gigantesques, car étant à l’origine d’«actes de suspicion, de répression, et même d’agression par les Etats et les sociétés contres certains civiles et certaines communautés».
Et s’il n’aggrave pas les conflits politiques, le terrorisme prive les Africains d’«économies fortes» et de« gouvernements efficaces » qui sont autant de choses «nécessaires» à la stabilité.
De la même manière, «il trouble les processus politiques des pays, tels que les élections au Mali et au Nigeria, par exemple», note encore M. Nickels.
Pour lui, le coût du terrorisme se résume au fait qu’il «perturbe la sécurité et la vie quotidienne des centaines de milliers d’africains».
Il estime qu’on assiste depuis cinq ans à une sorte de montée en puissance de ce phénomène sur le continent africain, avec l’émergence de différents groupes, comme Al-Shabaab, Ansar Sharia, Boko Haram.
«Le Sénégal, qui n’a heureusement pas subi des attaques sur son territoire pendant cette vague terroriste, a raison de voir avec inquiétude ces développements sur ses frontières, et les leaders sénégalais ont pris la décision de prendre des mesures contre le radicalisme dans leurs pays», a-t-il fait remarquer.
Selon lui, «ceci est tout à fait normal et louable, car le terrorisme que connaît l’Afrique est lié au radicalisme».