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(Ecofinance.sn - Dakar) - Les années 2017-2018 ne seront pas de tout repos pour Ecpat. Cette Organisation non gouvernementale (Ong) luxembourgeoise prévoit une sensibilisation de près de 6000 enfants dans le cadre de sa série d’activités autour du projet de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.
Présentées mardi à Dakar par Hannah Bristow, responsable Programme Afrique de l’Ong Ecpat, au cours du lancement de ce projet, ces activités se concentrent sur trois axes d’intervention. Il s’agit de la prévention, de la protection et de la réhabilitation.
Parmi les activités majeures du projet, outre la sensibilisation de près de 6000 enfants, la prise en charge de 300 enfants. Des milliers de personnes de leur entourage seront également sensibilisés et plus de 1000 visites aux domiciles d’enfants vulnérables seront organisés.
S’agissant du volet prévention, le projet envisage la sensibilisation des enfants par leurs pair (e) s, l’organisation de conférences communautaires, les causeries éducatives, les visites à domicile, les émissions de radio, etc.
Il prévoit aussi la création et l’animation d’un espace d’activités sportives, culturelles et de loisirs pour les enfants en situation d’errance sur les plages du littoral de Toubab Dialow.
Concernant les actions de protection, elles consistent à l’identification et la mobilisation des acteurs clés de la protection des enfants (cartographie, formations, rencontres, mise à niveau).
Enfin pour les actions de réhabilitation et réinsertion, il s’agira de développer des partenariats avec des structures éducatives et des centres d’apprentissage, de l’assistance scolaire ou socio-professionnelle et des médiations sociales pour les enfants exposés et ou victime d’exploitation sexuelle.
Pour mener ces différents activités, Ecpat s’appuie sur trois partenaires, Action jeunesse et environnement (Aje), le Centre de guidance infantile et familiale de Dakar (Cegid) et l’Ong jeunesse et développement.
Ces partenaires vont faire des interventions dans la banlieue de Dakar (Pikine, Yeumbeul Nord/Sud et Malika), à Yene (Toubab Dialow, Kelle et Niangal) et à Mbour, considérées comme des zones à forte prévalence.
Les voyages et le tourisme à l'index
Depuis 2001, différents projets de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants ont été développés par Ecpat Luxembourg. Mais, selon les conclusions des différents acteurs de la protection de l’enfance, on assiste à une croissance du fléau. Ces acteurs mettent à l’index l’exploitation générée par les voyages et le tourisme.
«Malgré la croissance économique du Sénégal ces dernières années, des situations de grande précarité existent toujours qui favorisent malheureusement le développement de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales», souligne Hannah Bristow.
Elle ajoute à cette précarité divers facteurs qui contribuent également à ce développement.
Elle évoque ainsi l’insuffisance de connaissance des risques par les enfants, les familles et les communautés, le peu ou pas de détection ou de signalement des cas d’abus et d’exploitation. Elle se demande si c’est une ‘’normalisation’’ ou une tolérance de la problématique ou simplement un manque de connaissance des dispositions juridiques en la matière.
Ce projet, qui s’étale sur deux ans est cofinancé par le ministère des Affaires étrangères et européennes luxembourgeois, a pour objectif de renforcer la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle.
Présentées mardi à Dakar par Hannah Bristow, responsable Programme Afrique de l’Ong Ecpat, au cours du lancement de ce projet, ces activités se concentrent sur trois axes d’intervention. Il s’agit de la prévention, de la protection et de la réhabilitation.
Parmi les activités majeures du projet, outre la sensibilisation de près de 6000 enfants, la prise en charge de 300 enfants. Des milliers de personnes de leur entourage seront également sensibilisés et plus de 1000 visites aux domiciles d’enfants vulnérables seront organisés.
S’agissant du volet prévention, le projet envisage la sensibilisation des enfants par leurs pair (e) s, l’organisation de conférences communautaires, les causeries éducatives, les visites à domicile, les émissions de radio, etc.
Il prévoit aussi la création et l’animation d’un espace d’activités sportives, culturelles et de loisirs pour les enfants en situation d’errance sur les plages du littoral de Toubab Dialow.
Concernant les actions de protection, elles consistent à l’identification et la mobilisation des acteurs clés de la protection des enfants (cartographie, formations, rencontres, mise à niveau).
Enfin pour les actions de réhabilitation et réinsertion, il s’agira de développer des partenariats avec des structures éducatives et des centres d’apprentissage, de l’assistance scolaire ou socio-professionnelle et des médiations sociales pour les enfants exposés et ou victime d’exploitation sexuelle.
Pour mener ces différents activités, Ecpat s’appuie sur trois partenaires, Action jeunesse et environnement (Aje), le Centre de guidance infantile et familiale de Dakar (Cegid) et l’Ong jeunesse et développement.
Ces partenaires vont faire des interventions dans la banlieue de Dakar (Pikine, Yeumbeul Nord/Sud et Malika), à Yene (Toubab Dialow, Kelle et Niangal) et à Mbour, considérées comme des zones à forte prévalence.
Les voyages et le tourisme à l'index
Depuis 2001, différents projets de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants ont été développés par Ecpat Luxembourg. Mais, selon les conclusions des différents acteurs de la protection de l’enfance, on assiste à une croissance du fléau. Ces acteurs mettent à l’index l’exploitation générée par les voyages et le tourisme.
«Malgré la croissance économique du Sénégal ces dernières années, des situations de grande précarité existent toujours qui favorisent malheureusement le développement de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales», souligne Hannah Bristow.
Elle ajoute à cette précarité divers facteurs qui contribuent également à ce développement.
Elle évoque ainsi l’insuffisance de connaissance des risques par les enfants, les familles et les communautés, le peu ou pas de détection ou de signalement des cas d’abus et d’exploitation. Elle se demande si c’est une ‘’normalisation’’ ou une tolérance de la problématique ou simplement un manque de connaissance des dispositions juridiques en la matière.
Ce projet, qui s’étale sur deux ans est cofinancé par le ministère des Affaires étrangères et européennes luxembourgeois, a pour objectif de renforcer la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle.
