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Sénégal : résumé du projet de loi de finances 2021


Rédigé le 29 Octobre 2020 à 22:15 commentaire(s) modifié le 1 Novembre 2020 - 16:48


(Equonet-Dakar) - Le gouvernement du Sénégal a publié aujourd’hui le projet de loi de finances 2021, présenté, mercredi 7 octobre en conseil des ministres, par le ministre Abdoulaye Daouda Diallo.


Il est arrêté à 4 589,15 milliards FCFA contre en 4 215,2 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 373,95 milliards FCFA en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative.

Projections des indicateurs attendues en 2021
-          Taux de croissance : 5,2
-          Taux d’inflation : 1,7%
-          Déficit public : 5% (soit 743,9 milliards en valeur absolue)

Le budget général de l’Etat s’élève à 3 090 milliards FCFA en RECETTES.
Pour les recettes budgétaires, elles sont composées des grandes masses suivantes :
-          Recettes fiscales : 2 564,5 milliards de FCFA (en baisse de 4,1% par rapport à la LFI 2020) ;
-          Recettes non fiscales : 133,5 milliards de FCFA (en hausse de 7,7% par rapport à la LFI 2020) ;
-          Recettes exceptionnelles: 60 milliards FCFA ;
-          Dons-projets : 268 milliards de FCFA (en baisse de 2,9% par rapport à la LFI 2020) ;
-          Dons budgétaires : 64 milliards de F CFA (en baisse de 93,13% par rapport à la LFI 2020).

Pour les dépenses budgétaires, elles se décomposent ainsi qu’il suit :
Charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) :
-          327 milliards de FCFA, contre 364,8 milliards de FCFA dans la LFI 2020, soit une baisse de 37,8 milliards FCFA en valeur absolue et 10,4% en valeur relative. Ce repli ne tient nullement compte des économies éventuelles qui seraient réalisées dans le cadre de l’Initiative de Suspension du Service de la Dette (ISDD) du G20 eu égard aux incertitudes liées à la durée de sa prolongation en 2021 ;
-          Dépenses de personnel : 904,9 milliards de FCFA, contre 817,7 milliards de FCFA dans la LFI 2020, soit une progression de 10,7% ;
-          Dépenses d’acquisitions de biens et services et de transferts courants : 1007 milliards de FCFA, contre 947,4 milliards de FCFA dans la LFI 2020, soit une hausse de 6,3% ;
-          Dépenses en capital sur ressources internes : 751milliards de FCFA, contre 681,5 milliards de FCFA dans la LFI 2020, soit une hausse de 10,2% ;
-          Dépenses en capital sur ressources externes : 844milliards de FCFA, contre 761,6 milliards dans la LFI 2020, soit une progression de 82,4 milliards de FCFA et 10,8% en valeur relative.

Les comptes spéciaux du Trésor projetés, en recettes et en dépenses, à 135,95 milliards de FCFA, soit à leur même niveau que dans la LFI 2020, sont composés des catégories de comptes suivantes, toutes équilibrées en recettes et en dépenses.

Le besoin de financement de 2021, (déficit et remboursement de l’amortissement de la dette) serait de 1 363,2 milliards de FCFA qui, avec l’autorisation de l’Assemblée nationale, sera couvert grâce aux tirages au niveau des prêts projets (576,2 milliards de FCFA), des emprunts programmes (105 milliards de FCFA) et des autres emprunts (632 milliards de FCFA). Le remboursement de la dette en capital se situerait à 619,3 milliards de FCFA et intègre les bons de trésor de 50 milliards de FCFA émis en 2020 et dont le remboursement est prévu en 2021.

Institution de plafonds pour dépenses

Une innovation majeure dans le projet de loi de finances pour l’année 2021 portant sur l’institution, de plafonds, par nature, pour l’ensemble des dépenses imputables sur les crédits transférés par l’Etat aux entités autonomes publiques, aux institutions de la République et aux services non personnalisés de l’administration publique. Les plafonds institués visent, en soumettant les transferts effectués par l’Etat à des règles de spécialité précises, à garantir le respect par les entités bénéficiaires des considérations de politiques publiques ayant présidé à leur allocation.

En particulier, pour les dépenses de personnel, il est institué des plafonds d’emplois par référence au quantum des crédits transférés par l’Etat et affectés par les entités bénéficiaires aux charges liées à la couverture de leur masse salariale.

Projet_portant_loi_de_finances_pour_l_annee_2021.pdf
 
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