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Gabriel Fal opte pour un Fonds monétaire africain à la place du système de la zone franc


Rédigé le 21 Février 2018 à 09:47 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Février 2018 - 09:50


Le Fondateur de CGF Bourse et de CGF Gestion opte pour la mise en place d’un fonds monétaire africain pour se protéger de l’inflation. Il l’a fait savoir dans sa tribune qu’il a publié dans les colonnes de nos confrères de Jeune Afrique. Cette proposition de M. Fal est née du débat sur le franc Cfa



(Ecofinance.sn Dakar) - Selon lui, comme il n’est pas question d’abandonner une si précieuse garantie que confère le franc Cfa, qui a protégé pendant soixante-dix ans nos populations des affres de l’inflation, voire de l’hyperinflation, M. Fal pense qu’il est indispensable de mettre en place un système de remplacement, plus moderne et au moins aussi efficace que le système de la zone franc. 
Un processus dans lequel, il exclut carrément le FMI qui, à son avis, est mal nommé car il est en réalité un fonds d’appui budgétaire. 
C’est dans cette dynamique qu’il propose la création d’un véritable Fonds monétaire africain (FMA) avec un cahier des charges sévère, un peu sur le modèle de la Banque africaine de développement , avec des membres régionaux, apportant tout ou partie de leurs réserves de change; mais aussi des membres non régionaux, nationaux ou multilatéraux qui apporteraient du capital, de la régulation et de la rigueur? 
Le rôle de cette institution qu’il propose serait de garantir les parités des différentes monnaies membres, de mutualiser les réserves de change et de contrôler strictement l’inflation. 
  
Mais aussi, poursuit-il, de « dégarantir » la monnaie et de suspendre les États qui ne respecteraient pas les règles. M. Fal fait remarquer qu’avec la crise grecque, il a été observé que la solidarité financière européenne n’était pas automatique. « Pourquoi la nôtre le serait-elle? », s’interroge-t-il. 
  
A son avis, les partis impliquées doivent faire la même chose avec les États récalcitrants qui fragilisent le système car « il y va de notre crédibilité et de l’avenir de nos enfants ». 
  
Pour lui, le plus important consiste à protéger les populations de l’inflation, que les pays de la zone franc ne connaissent pas et ne veulent pas connaître. 

Avec Lejecos



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