"Cette conférence réunira des pays africains, des partenaires au développement, des scientifiques, des leaders d’opinion ainsi que des représentants du secteur privé, de la société civile, du monde universitaire, des médias et des communautés dont le quotidien dépend de la bonne santé des océans", selon un communiqué de la Banque mondiale.
Elle "servira de table ronde pour débattre des actions à engager afin d’ exploiter pleinement le potentiel de l’économie bleue dans un contexte de changement climatique".
"Elle entend aider les participants à développer une stratégie pour bâtir une économie bleue, tout en réfléchissant aux éventuelles retombées positives, à la faisabilité économique et technique ainsi qu’à la r pérennité environnementale de ce projet'', ajoute le communiqué.
Ses conclusions vont aider à éclairer "de futurs événements sur les océans et le changement climatique, dont la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) qui se tiendra en novembre 2016 à Marrakech au Maroc".
Selon les mots de Benoît Bosquet, directeur sectoriel Environnement et Ressources naturelles pour la région Afrique à la Banque mondiale, il faut intégrer le changement climatique aux plans de développement de l’économie bleue, en utilisant divers scénarios et en s’inspirant des meilleures pratiques dans le monde entier ».
Un atelier à l’attention des journalistes sera organisé du 29 au 31 août afin de former les correspondants africains aux sujets les plus urgents concernant l’économie bleue et le changement climatique avant le début de la conférence.. Le programme de formation comprendra également des visites des communautés de pêcheurs.
Près d’un tiers (31 %) de la population africaine vit sur le littoral, ce qui fait des océans "un moteur de croissance et de prospérité". En effet, les océans "créent des emplois, garantissent la sécurité alimentaire et demeurent une source importante de loisirs et de valeurs symboliques".
"Ils sont pourtant actuellement menacés, alors qu’ils représenteraient une ressource extraordinaire pour l’Afrique s’ils étaient exploités de manière durable . Le changement climatique constitue l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes côtiers et marins, et, de nombreux pays africains en ressentent déjà les effets, en particulier les pays plus pauvres", selon la Banque mondiale.