À l’appel du syndicat des mines du Togo, les ouvriers du site d’extraction de Hahatoé (environ 40 km au nord de Lomé) et de l’usine de traitement de Kpémé (40 km à l’est de Lomé) ont abandonné le travail, a appris mercredi l’AFP de source syndicale.
« Les discussions entamées depuis 2013 avec les responsables de la société autour de nos revendications en vue d’une amélioration de nos conditions de vie et de travail piétinent », a déclaré à l’AFP, Poro Egbohou, porte-parole du personnel de la SNPT.
« Les salaires ne sont pas conformes à la grille de la convention interprofessionnelle du Togo. Les ouvriers n’ont pas de tenues vestimentaires ni de chaussures de sécurité sur les lieux de travail. Nous allons appeler à de nouvelles grèves les semaines à venir si rien n’est fait. Cette fois-ci, nous sommes décidés à aller jusqu’au bout », a-t-il souligné.
Une production nationale en forte régression
Dans les années 1980 et 1990, les phosphates constituaient la principale source de recettes d’exportation et représentaient 40 % des recettes de l’État. Mais la production annuelle du pays a énormément régressé, passant de 3,39 millions de tonnes en 1989 à 800 000 en 2009, à cause de la vétusté des installations, d’une mauvaise gestion et de l’incapacité de l’Office togolais des phosphates puis de l’International Fertilizers Group-Togo (dissous) à investir.
Depuis 2010, le gouvernement a mis en place un plan de relance de la filière estimé à plus de 200 milliards de F CFA (près de 305 millions d’euros) d’investissements sur la période 2011-2015 afin de doper la production. Cette stratégie s’est appuyée sur la SNPT.
Une première phase a consisté à remettre à niveau et à moderniser toutes les installations existantes et à ouvrir deux nouvelles mines, à Dagbati et à Nyita, dans le sud du pays, près de Lomé. La seconde phase a porté sur l’acquisition de moyens logistiques de pointe.
« Les discussions entamées depuis 2013 avec les responsables de la société autour de nos revendications en vue d’une amélioration de nos conditions de vie et de travail piétinent », a déclaré à l’AFP, Poro Egbohou, porte-parole du personnel de la SNPT.
« Les salaires ne sont pas conformes à la grille de la convention interprofessionnelle du Togo. Les ouvriers n’ont pas de tenues vestimentaires ni de chaussures de sécurité sur les lieux de travail. Nous allons appeler à de nouvelles grèves les semaines à venir si rien n’est fait. Cette fois-ci, nous sommes décidés à aller jusqu’au bout », a-t-il souligné.
Une production nationale en forte régression
Dans les années 1980 et 1990, les phosphates constituaient la principale source de recettes d’exportation et représentaient 40 % des recettes de l’État. Mais la production annuelle du pays a énormément régressé, passant de 3,39 millions de tonnes en 1989 à 800 000 en 2009, à cause de la vétusté des installations, d’une mauvaise gestion et de l’incapacité de l’Office togolais des phosphates puis de l’International Fertilizers Group-Togo (dissous) à investir.
Depuis 2010, le gouvernement a mis en place un plan de relance de la filière estimé à plus de 200 milliards de F CFA (près de 305 millions d’euros) d’investissements sur la période 2011-2015 afin de doper la production. Cette stratégie s’est appuyée sur la SNPT.
Une première phase a consisté à remettre à niveau et à moderniser toutes les installations existantes et à ouvrir deux nouvelles mines, à Dagbati et à Nyita, dans le sud du pays, près de Lomé. La seconde phase a porté sur l’acquisition de moyens logistiques de pointe.