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L’aide publique augmente, mais les apports aux pays les plus pauvres diminuent


Rédigé le 11 Avril 2017 à 23:07 | 0 commentaire(s) modifié le 12 Avril 2017 - 12:38


L’aide publique au développement a atteint un nouveau record en 2016 avec un montant de 142.6 milliards USD, selon l’Organisation de développement et de coopération économique (OCDE).


L’aide publique augmente, mais les apports aux pays les plus pauvres diminuent
L’OCDE précise qu’elle enregistre ainsi une «augmentation de 8.9 % par rapport à 2015 après prise en compte des taux de change et de l’inflation». 

«L’accroissement de l’aide consacrée aux réfugiés dans les pays donneurs a contribué à la hausse de l’aide totale, mais lorsque l’on exclut les dépenses liées aux réfugiés, on constate tout de même que celle-ci s’est accrue de 7.1 %, selon les données officielles que le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE a recueillies.»
 
Cependant, le CAD constate que «l’aide bilatérale (de gouvernement à gouvernement) aux pays les moins avancés a diminué de 3.9 % en termes réels par rapport à 2015, et l’aide à l’Afrique, de 0.5 %». Il explique que certains membres du CAD sont «revenus sur leur engagement d’agir pour inverser la tendance passée à la baisse des apports aux pays les plus pauvres».


L’aide publique au développement (APD) provenant des 29 pays membres du CAD a représenté en moyenne 0.32 % du revenu national brut (RNB), contre 0.30 % en 2015, le volume de l’aide ayant progressé dans la majorité des pays donneurs. Mesurée en termes réels - après prise en compte de l’inflation et des fluctuations de la monnaie - l’APD a maintenant doublé depuis 2000 (avec une hausse de 102 %).
 
L’APD affectée à l’accueil des réfugiés dans les pays donneurs a fait un bond de 27.5 % en termes réels par rapport à 2015, pour atteindre 15.4 milliards USD. Ce montant représente 10.8 % de l’APD nette totale, contre 9.2 % en 2015 et 4.8 % en 2014. Beaucoup de pays donneurs ont assisté à un afflux sans précédent de réfugiés au cours des deux dernières années, et le CAD s’emploie à clarifier les règles de notification de l’APD de façon à garantir que les dépenses consacrées aux réfugiés n’entament pas le financement destiné au développement. L’aide humanitaire a augmenté de 8 % en termes réels en 2016, passant à 14.4 milliards USD.                                   

 
« Je me réjouis de constater que l’aide apportée par les donneurs du CAD pour le développement a enregistré une nouvelle augmentation annuelle, et j’espère que cette évolution à la hausse se poursuivra », a déclaré Charlotte Petri Gornitzka, Présidente du CAD. « En même temps, une grande part de cette dernière progression tient à l’aide humanitaire et aux dépenses consacrées aux réfugiés dans les pays donneurs. Ces efforts sont tous deux très importants, mais nous devons aussi veiller à préserver le financement des programmes de développement de long terme, surtout ceux qui concernent les pays les moins avancés ».



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