L’OCDE précise qu’elle enregistre ainsi une «augmentation de 8.9 % par rapport à 2015 après prise en compte des taux de change et de l’inflation».
«L’accroissement de l’aide consacrée aux réfugiés dans les pays donneurs a contribué à la hausse de l’aide totale, mais lorsque l’on exclut les dépenses liées aux réfugiés, on constate tout de même que celle-ci s’est accrue de 7.1 %, selon les données officielles que le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE a recueillies.»
Cependant, le CAD constate que «l’aide bilatérale (de gouvernement à gouvernement) aux pays les moins avancés a diminué de 3.9 % en termes réels par rapport à 2015, et l’aide à l’Afrique, de 0.5 %». Il explique que certains membres du CAD sont «revenus sur leur engagement d’agir pour inverser la tendance passée à la baisse des apports aux pays les plus pauvres».
L’aide publique au développement (APD) provenant des 29 pays membres du CAD a représenté en moyenne 0.32 % du revenu national brut (RNB), contre 0.30 % en 2015, le volume de l’aide ayant progressé dans la majorité des pays donneurs. Mesurée en termes réels - après prise en compte de l’inflation et des fluctuations de la monnaie - l’APD a maintenant doublé depuis 2000 (avec une hausse de 102 %).
L’APD affectée à l’accueil des réfugiés dans les pays donneurs a fait un bond de 27.5 % en termes réels par rapport à 2015, pour atteindre 15.4 milliards USD. Ce montant représente 10.8 % de l’APD nette totale, contre 9.2 % en 2015 et 4.8 % en 2014. Beaucoup de pays donneurs ont assisté à un afflux sans précédent de réfugiés au cours des deux dernières années, et le CAD s’emploie à clarifier les règles de notification de l’APD de façon à garantir que les dépenses consacrées aux réfugiés n’entament pas le financement destiné au développement. L’aide humanitaire a augmenté de 8 % en termes réels en 2016, passant à 14.4 milliards USD.
« Je me réjouis de constater que l’aide apportée par les donneurs du CAD pour le développement a enregistré une nouvelle augmentation annuelle, et j’espère que cette évolution à la hausse se poursuivra », a déclaré Charlotte Petri Gornitzka, Présidente du CAD. « En même temps, une grande part de cette dernière progression tient à l’aide humanitaire et aux dépenses consacrées aux réfugiés dans les pays donneurs. Ces efforts sont tous deux très importants, mais nous devons aussi veiller à préserver le financement des programmes de développement de long terme, surtout ceux qui concernent les pays les moins avancés ».
«L’accroissement de l’aide consacrée aux réfugiés dans les pays donneurs a contribué à la hausse de l’aide totale, mais lorsque l’on exclut les dépenses liées aux réfugiés, on constate tout de même que celle-ci s’est accrue de 7.1 %, selon les données officielles que le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE a recueillies.»
Cependant, le CAD constate que «l’aide bilatérale (de gouvernement à gouvernement) aux pays les moins avancés a diminué de 3.9 % en termes réels par rapport à 2015, et l’aide à l’Afrique, de 0.5 %». Il explique que certains membres du CAD sont «revenus sur leur engagement d’agir pour inverser la tendance passée à la baisse des apports aux pays les plus pauvres».
L’aide publique au développement (APD) provenant des 29 pays membres du CAD a représenté en moyenne 0.32 % du revenu national brut (RNB), contre 0.30 % en 2015, le volume de l’aide ayant progressé dans la majorité des pays donneurs. Mesurée en termes réels - après prise en compte de l’inflation et des fluctuations de la monnaie - l’APD a maintenant doublé depuis 2000 (avec une hausse de 102 %).
L’APD affectée à l’accueil des réfugiés dans les pays donneurs a fait un bond de 27.5 % en termes réels par rapport à 2015, pour atteindre 15.4 milliards USD. Ce montant représente 10.8 % de l’APD nette totale, contre 9.2 % en 2015 et 4.8 % en 2014. Beaucoup de pays donneurs ont assisté à un afflux sans précédent de réfugiés au cours des deux dernières années, et le CAD s’emploie à clarifier les règles de notification de l’APD de façon à garantir que les dépenses consacrées aux réfugiés n’entament pas le financement destiné au développement. L’aide humanitaire a augmenté de 8 % en termes réels en 2016, passant à 14.4 milliards USD.
« Je me réjouis de constater que l’aide apportée par les donneurs du CAD pour le développement a enregistré une nouvelle augmentation annuelle, et j’espère que cette évolution à la hausse se poursuivra », a déclaré Charlotte Petri Gornitzka, Présidente du CAD. « En même temps, une grande part de cette dernière progression tient à l’aide humanitaire et aux dépenses consacrées aux réfugiés dans les pays donneurs. Ces efforts sont tous deux très importants, mais nous devons aussi veiller à préserver le financement des programmes de développement de long terme, surtout ceux qui concernent les pays les moins avancés ».