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Une croissance de plus de 6% projetée pour l'UEMOA


Rédigé le 6 Avril 2017 à 21:16 | 0 commentaire(s) modifié le 7 Avril 2017 - 11:30


Les administrateurs du Fonds monétaire international (FMI) projettent une croissance supérieure à 6 pour cent pour l’UEMOA à moyen terme.
Le Conseil d’administration du Fonds qui a achevé les consultations avec l’UEMOA au titre de l’article IV, estime que «les perspectives restent positives».


Une croissance de plus de 6% projetée pour l'UEMOA
 
Mais selon le communiqué de presse du FM, il faudra pour cela que «la stabilité macroéconomique et la volonté d’améliorer le climat des affaires et d’encourager l’investissement privé se poursuivent».
 Outre la croissance attendue à plus de 6 pour cent à moyen terme, «l’inflation devrait rester faible en raison de bonnes perspectives de la production agricole». 

«Les risques sont plutôt à la baisse et incluent les dérapages dans les plans d'assainissement budgétaire, la lenteur des progrès dans l’amélioration de l’efficience des investissements publics et les réformes structurelles favorables au secteur privé, un ralentissement plus marqué de la croissance économique mondiale, un durcissement des conditions internationales de financement, ainsi qu’une baisse prolongée des cours du cacao. De plus, les risques sécuritaires demeurent importants».

Pour 2016, les administrateurs du Fonds notent que «l ’activité économique est restée vigoureuse», malgré une accentuation des vulnérabilités. «La croissance du PIB réel, soutenue par une demande intérieure solide et résiliente, est estimée à 6,2 pour cent en 2016. L’inflation est restée faible, de l’ordre de 0,4 pour cent en moyenne en 2016, reflétant des récoltes agricoles particulièrement abondantes et des prix du pétrole bas», font-ils remarquer. 

Citant des données préliminaires, ils indiquent que le « déficit budgétaire global représenterait 4,5 pour cent du PIB en 2016, plus élevé que prévu initialement (4 pour cent)». 

«Le crédit au secteur public a augmenté plus rapidement (43,6 pour cent) que le crédit au secteur privé (9,7 pour cent). La croissance de la masse monétaire est cependant restée modérée (10,2 pour cent), en raison de la baisse des avoirs extérieurs nets. La dette publique est en hausse et le ratio de couverture des réserves de change a baissé à 3,7 mois, reflétant une expansion continue des infrastructures publiques et un financement extérieur moindre que dans le passé », ajoutent-ils.



Les administrateurs du Fonds monétaire international (FMI) projettent une croissance supérieure à 6 pour cent pour l’UEMOA à moyen terme.

Le Conseil d’administration du Fonds qui a achevé les consultations avec l’UEMOA au titre de l’article IV, estime que «les perspectives restent positives».  

Mais selon le communiqué de presse du FMi, il faudra pour cela que «la stabilité macroéconomique et la volonté d’améliorer le climat des affaires et d’encourager l’investissement privé se poursuivent».

 Outre la croissance attendue à plus de 6 pour cent à moyen terme, «l’inflation devrait rester faible en raison de bonnes perspectives de la production agricole». 

«Les risques sont plutôt à la baisse et incluent les dérapages dans les plans d'assainissement budgétaire, la lenteur des progrès dans l’amélioration de l’efficience des investissements publics et les réformes structurelles favorables au secteur privé, un ralentissement plus marqué de la croissance économique mondiale, un durcissement des conditions internationales de financement, ainsi qu’une baisse prolongée des cours du cacao. De plus, les risques sécuritaires demeurent importants».

Pour 2016, les administrateurs du Fonds notent que «l ’activité économique est restée vigoureuse», malgré une accentuation des vulnérabilités.

«La croissance du PIB réel, soutenue par une demande intérieure solide et résiliente, est estimée à 6,2 pour cent en 2016. L’inflation est restée faible, de l’ordre de 0,4 pour cent en moyenne en 2016, reflétant des récoltes agricoles particulièrement abondantes et des prix du pétrole bas», font-ils remarquer. 

Citant des données préliminaires, ils indiquent que le « déficit budgétaire global représenterait 4,5 pour cent du PIB en 2016, plus élevé que prévu initialement (4 pour cent)». 

«Le crédit au secteur public a augmenté plus rapidement (43,6 pour cent) que le crédit au secteur privé (9,7 pour cent). La croissance de la masse monétaire est cependant restée modérée (10,2 pour cent), en raison de la baisse des avoirs extérieurs nets. La dette publique est en hausse et le ratio de couverture des réserves de change a baissé à 3,7 mois, reflétant une expansion continue des infrastructures publiques et un financement extérieur moindre que dans le passé », ajoutent-ils.



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